July 20, 2016

Batterie Asus a83u

mère de YeshnaAsha, la mère de Yeshna: « Ma fille et moi étions les meilleures amies »
Le jeudi 25 février. C’est le jour où elle a parlé à Yeshna pour la dernière fois. Et Asha Rughoobin s’en souvient encore.« Je l’ai appelée. C’est elle-même qui a décroché. Je lui ai demandé si son frère et elle se portaient bien. Elle m’a répondu que tout allait bien. »Asha confie lui avoir alors demandé si le temps s’était amélioré, vu qu’il pleuvait à Maurice. Elle lui a ensuite posé des questions sur ses études. Conversation qui aura duré une bonne quinzaine de minutes. « On rigolait beaucoup. Elle était joyeuse. Yeshna et moi étionsles meilleures amies. J’ignorais que c’était la dernière fois que j’entendais sa douce voix.Elle était la lumière de la famille. »

Asha explique qu’elle doit à présent prier pour son fils, qui est à l’hôpital. « Mo lamin drwat inn fini koupe. Pa les mo lamin gos koupe. Aster, priy pou mo garson. Mo pa kone kifer sa garson-la inn bizin touy mo zanfan. Ma fille avait toute la vie devant elle. »Le petit frère a donné sa version à la police
Famille Vikram Les enfants devaient rejoindre leurs parents depuis l’année dernière.
Bien qu’il soit toujours admis à l’hôpital, le frère de Yeshna, âgé de 11 ans, se porte légèrement mieux. Mercredi, il a donné une première déposition aux enquêteurs de la MCIT. Il a dit qu’il ne connaît pas le nom de leur agresseur mais qu’il le connaît uniquement de vue.

Des photos de Yeshna Rughoobin sur le cellulaire du suspect
Yeshna RughoobinBabita, la mère de Tavish, le suspect de 17 ans, a remis le cellulaire de ce dernier aux enquêteurs de la Major Crimes Investigation Team (MCIT), le week-end dernier. Ceux-ci ont déposé le téléphone à l’IT Unit de la police à des fins d’analyse.Selon nos renseignements, plusieurs photos de Yeshna Rughoobin auraient été retrouvées sur le portable de l’adolescent. L’on n’écarterait pas non plus la possibilité que le jeune homme se les soit procurées sur la page Facebook de l’adolescente.

Autre point relevé : le cellulaire ne contenait pas de SIM Card. Les messages et les appels aussi ont tous été effacés. Il nous revient que le dernier appel que Tavish a fait sur son portable pour contacter Yeshna remonte au 19 février, soit une semaine avant le drame. La police soupçonne qu’il a utilisé un autre cellulaire pour appeler l’adolescente à compter du 19 février.Selon la mère du suspect, il semblerait que vendredi dernier, Tavish avait laissé son cellulaire à la maison avant de se rendre chez les Rughoobin. « J’ai constaté que la batterie de son téléphone était morte. Je ne comprends pas grand-chose à l’informatique. Au contraire, je demandais à mon fils de me montrer comment l’utiliser », confie-t-elle.Elle ajoute qu’elle lui a acheté ce téléphone, qui coûte Rs 13 000, à crédit l’année dernière. « Tavish avait besoin d’Internet pour faire des projets au collège. Comme nous n’avons pas d’ordinateur, je lui ai acheté ce portable pour qu’il puisse faire ses devoirs. »

Une tablette tactile appartenant au jeune homme a aussi été retrouvée au domicile du suspect. C’était lors d’une fouille effectuée par une équipe de la MCIT en présence de Babita. L’appareil informa­tique sera bientôt examiné par l’IT Unit.Par ailleurs, les cellulaires de Yeshna et de sa grand-mère ont également été saisis par la police avant d’être envoyés à l’IT Unit pour y être analysés.Le grand-père « sombre peu à peu dans la dépression » Suresh Rughoobin, l’époux de Reshma, a perdu la joie de vivre. « Mon père a cessé de fumer pendant trois ans. Mais il a recommencé après le double meurtre. Il a l’air de sombrer peu à peu dans la dépression », raconte Vikram.

Pas plus tard que mercredi, dit-il, il a disparu de la maison. « Nous l’avons cherché pendant 45 minutes. Son comportement a changé. Il ne parle presque plus. »Par ailleurs, Vikram ne cache pas sa colère envers des internautes. « Certains ont posté des commentaires désobligeants sur ma fille sur Facebook sans savoir de quoi il en retourne. Ma fille n’a aucune relation avec son agresseur et elle a été tuée de manière atroce. Je condamne sévèrement cet acte et je souhaite que la police prenne les actions nécessaires contre ces internautes », fulmine Vikram.

Avant d'entrer dans le vif du sujet de l'Internet des objets, et après la série d'écrans Acer Predator, voici un second produit que nous avons découvert dans le cadre de notre tournée à Taïwan. Une startup locale dénommée Serafim nous a effectivement présenté Odin, « la première souris à projection laser du monde »En exposant une frise chronologique des innovations en la matière, Serafim part de l'invention de la souris en 1968, passe par la souris à boule en 1983, puis par la souris à molette, la souris tactile capacitive d'Apple en 2009 et pose son invention immédiatement après.

L'apport du produit Odin est pourtant mineur : l'appareil offre approximativement les mêmes prestations qu'un pavé tactile (touchpad) tel que celui d'Apple, si ce n'est qu'en recourant à la projection il est plus petit et plus léger (40 g). On peut le transporter plus facilement avec son ordinateur portable, auquel on le relie via micro-USB, il ne fonctionne pas sur batterie. Il prend en charge des gestes en multipoint tels que le défilement ou le zoom à deux doigts.

Techniquement, l'appareil projette les délimitations du pavé tactile virtuel à l'aide d'un rayon laser rouge, avec les deux boutons au dessus plutôt qu'en dessous. La détection des mouvements repose quant à elle sur une triangulation avec deux capteurs infrarouges.Financée avec succès sur Kickstarter, la souris à projection laser Serafim Odin est désormais proposée en précommande au prix préférentiel de 70 dollars, livraison comprise, pour une livraison d'ici les prochains jours. Son prix public sera ensuite de 90 dollars.
Pixel C est la première tablette de Google sous Android. Il dispose d’un écran de 10,2 pouces avec une résolution Quad HD de 2560 x 1800 pixels, ainsi qu’une densité de pixels de 308 ppp et est conçu pour être utilisé avec un clavier d’accompagnement qui double également comme un couvercle de protection. La tablette ne remplace pas tout à fait votre ordinateur portable, mais elle pourrait être considérée comme le plus sexy tablette Android sur le marché.

À ne pas confondre avec un modèle de Pixel plus tôt, ce qui est un affublé d’ordinateur portable Chromebook qui coûte deux fois plus cher, le pixel C pèse 517 grammes (deux fois plus que le clavier attaché et est livré dans un boîtier tout en aluminium qui est de 7 mm épais. Il exécute la version 6.0 Android Marshmallow, au moins jusqu’à la prochaine mise à jour. Il est alimenté par le processeur CPU 64 bits octa-core Nvidia Tegra X1 avec un coeur 256 Maxwell GPU intégré. Nvidia affirme que cette puce peut afficher la vidéo 4k à 60 images par seconde, donc si vous pouviez trouver un jeu Android avec ces spécifications, cela pourrait être très impressionnant. Pixel C est livré avec 3 Go de RAM. Il dispose d’un capteur photo arrière de 8 mégapixels et d’une caméra avant de 2 mégapixels. Son stockage est de 32 Go ou 64 Go et disposant d’une batterie non amovible de 9000 mAh.
Bref, comme une tablette autonome, le Pixel C est superbe même si le stockage est un peu limité, mais si vous pouvez vivre avec 32 Go il est bon avec la valeur à 499 euros. Payer un supplément de 169 euros pour le clavier. Le clavier est bien conçu, vous auriez toujours préféré un ordinateur portable avec un clavier pleine taille. Si vous avez besoin d’exécuter des applications Windows, la Surface 3 est légèrement moins chère, même avec le clavier en option, mais rappelez-vous qu’il existe des options encore moins chères comme l’Asus Transformer T100HA.

Cette semaine, nous parlions d’un smartphone LeTV Max 2 abritant un chipset Snapdragon 820 avec 6 Go de mémoire vive. Voici un autre modèle qui entend offrir la même combinaison. Apparu sur la plate-forme de financement participatif Indiegogo, il est proposé par la startup suédoise Symetium, qui espère lever l’équivalent de 1,10 million d’euros.Sous environnement Android 6.0 Marshmallow, ce smartphone de Symetium ( visuels ci-dessus ) veut offrir un écran OLED 5 pouces en 1 920 x 1 080 pixels avec protection Gorilla Glass 4, des capteurs photo 5 / 24 Mégapixels, une mémoire flash 64, 128 ou 256 Go et une batterie 4 000 mAh. Symetium parle d’un modèle haut de gamme qui pourrait être utilisé comme un PC une fois placé dans un dock.

Côté tarifs, la jeune société annonce les équivalents de 620, 710 et 885 euros pour les capacités 64, 128 et 256 Go. Les premiers contributeurs pourront obtenir la version 64 Go pour l’équivalent de 440 euros. Symetium espère pouvoir effectuer les premières livraisons en juillet 2016.Apple vient de mettre en place une opération permettant à tous les employés de bénéficier d'actions gratuites. L'opération, portant le nom de « Restricted Stock Units » (ou RSU) se destinait jusqu'à présent aux seuls cadres dirigeants d'Apple sélectionnés et validés par le Conseil d'Administration. Une attribution de RSU est alors considérée comme une incitation à rester dans l'entreprise.

Cette nouvelle distribution, dévoilée ce jour par l'intermédiaire d'un mail de Tim Cook à destination de tous les employés et destinée à retenir les salariés sur une plus longue période, s'étend donc à l'ensemble des employés.Bien sûr les quantités d'actions disponibles et attribuées ne sont pas dans les mêmes proportions, mais certains employés de l'Apple Care ou des Apple Store ont commencé à bénéficier aujourd'hui de 1000 à 2000$ d'actions, pouvant évoluer avec le temps et ainsi garantir un revenu complémentaire. Le but avoué est de retenir au maximum les employés et de minimiser la fuite des cerveaux...

For many years, we have offered people across the company the opportunity to become shareholders in Apple by participating in the Employee Stock Purchase Plan (ESPP), which makes Apple stock available at a discount that’s exclusive to our employees. Many of you have taken advantage of this program, and I am told we have one of the highest participation rates of any company offering employee stock purchase plans.

In addition to the ESPP, employees in certain roles have been eligible to receive restricted stock units. Each year, the management team recommends eligible employees — typically from our product areas — to receive RSUs as an incentive to continue their important contributions to Apple. Each grant is approved by the Board of Directors.This year, I’m excited to let you know that the Executive Team has created a new program for stock ownership through RSU grants. It’s designed to reach employees who were not previously eligible, including many in our amazing retail and AppleCare teams.

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July 19, 2016

Akku Dell 312-0083

Dabei muss auch Bienas gut informiert sein und das zu Besprechende vor Ort gesehen haben. Einmal im Monat zieht er einen weißen Overall an, nimmt ein Dosimeter mit, ein Messgerät für die Strahlendosis, und begibt sich ins Kernkraftwerk. Das letzte Mal hat er sich ein Bild verschafft von den Zugängen zum Sicherheitsbehälter, der den radioaktiven Block umgibt.

Das Dosimeter schlug bei Bienas noch nie Alarm wegen radioaktiver Strahlung. Bei einem abgeschalteten Kraftwerk ist das Risiko eines gefährlichen Störfalls deutlich geringer als bei einem Reaktor in Betrieb. Die Zerfallswärme sinkt bei einem abgeschalteten Werk vor allem am Anfang rasch ab. Dass es in Brunsbüttel heute zu einer Kernschmelze kommt, ist so gut wie ausgeschlossen. Doch vollkommen sicher ist Brunsbüttel damit noch lange nicht. Die Brennelemente produzieren nach wie vor Wärme, im Kraftwerk befindet sich eine Menge radioaktives Material. Erst 2014 hat man bei einer Kamerainspektion einer Kaverne unter 70 Stahlfässern mit radioaktivem Abfall 18 Fässer mit Rostschäden entdeckt.

Den radioaktiven Abfall mit besseren Trennungsverfahren zu verringern – das war einer der am häufigsten geäußerten Wünsche, als Sascha Gentes vom Cluster Rückbau und seine Kollegen in deutschen Kernkraftwerken nachgefragt haben, mit welcher Forschung sie am meisten helfen könnten. Auch an besseren Betonfräsen werden die Wissenschaftler nun arbeiten. Und ihr Wissen weitergeben. In Fortbildungen für Ingenieure wie Bienas oder auch etwa für Kollegen aus Südkorea. Außerdem hält er am KIT eine Vorlesung über den Rückbau. "Knapp 20 Studenten pro Jahr nehmen daran teil, und bisher haben sie nach dem Studium alle einen Job gefunden", sagt Gentes. Den Großteil der Arbeitgeber stellen dabei nicht die Kernkraftwerksbetreiber. Doch die externen Firmen, die sich auf Rückbau spezialisiert haben und die Kernkraftwerksbetreiber dabei unterstützen, suchen regelmäßig gut geschulte Ingenieure. Ebenso die verschiedenen Gutachter und Genehmigungsbehörden.

An dem Genehmigungsverfahren liegt es auch, dass Bienas noch nicht wirklich beginnen kann mit dem eigentlichen Rückbau: Stilllegung und Rückbau bedürfen der Genehmigung der Aufsichtsbehörde. Das Land Schleswig-Holstein hat noch keine Genehmigung erteilt, der eingereichte Rückbauplan wird noch geprüft. Wann genau die Genehmigung erteilt wird, ist allerdings ungewiss.

Bienas und sein Team haben schon so viel gemacht, wie es eben geht. Sogar das Isolationsmaterial von nicht mehr gebrauchten Rohrleitungen wurde entfernt. Bienas könnte frustriert sein, aber er formuliert es positiv: "Ich sehe voller Erwartung dem ersten Lastwagen entgegen, der Rückbaumaterial wegbringt." Andererseits: Wenn Bienas ein Jahr länger braucht, hat er ein Jahr länger seinen Job in Brunsbüttel.

Weltweit gibt es noch fast 600 Reaktoren, erst 155 von ihnen wurden heruntergefahren. Noch ist Deutschland weltweit das einzige Land, was sich für einen derart zügigen Ausstieg aus der Kernenergie entschieden hat. Doch auch wenn weltweit derzeit mehr als 60 Kernkraftwerke gebaut werden, mittelfristig werden die Katastrophe von Fukushima und der Aufstieg der erneuerbaren Energien die Kernenergie Stück für Stück verdrängen. Auch wenn Bienas’ Arbeit in Brunsbüttel beendet ist, dürfte er deshalb als Rückbauexperte mit jahrelanger praktischer Erfahrung ein gefragter Mann sein.

Wer einen Samsung-Computer nutzt, sollte sich gut überlegen, ob er Windows 10 installiert. Laut Samsung gibt es wegen Treiber-Schwierigkeiten nach wie vor Probleme, auch Kunden klagen. Eine Lösung ist noch nicht gefunden, man arbeitet aber daran.
Zumindest optisch ist der Kindle Oasis keine Überraschung mehr. Im Vorfeld waren bereits einige Bilder im Netz gelandet. Die Specs können sich aber durchaus sehen lassen.

Nachdem die japanischen Amazon-Mitarbeiter den US-Kollegen laut Motherboard wahrscheinlich versehentlich zuvorgekommen sind, spart sich Amazon den ganz großen Aufriss ums neue Lesegerät. Bilder hatte der Ableger aus Fernost schließlich schon Anfang der Woche gezeigt. Was da aufgefallen ist:

Amazon hat das Kindle-Design radikal geändert. Der Bildschirm ist nicht mehr zentriert. Stattdessen gibt es jetzt an einer Seite, je nach dem wie Ihr das Gerät haltet, eine erweiterte Fläche für einen besseren Griff. So soll sich der Oasis noch mehr wie ein echtes Buch anfühlen. Das Gehäuse ist zudem keilförmig. Im Prinzip könnt Ihr Euch den Kindle wie ein MacBook Air im geschlossenen Zustand vorstellen. Dazu soll das Lesegerät 20 Prozent leichter als jeder andere Kindle sein und an der dünnsten Stelle nur 4,6 Millimeter messen.Weitere spannende Zahlen: Der Oasis wiegt in der WLAN-Variante 131 Gramm. Zum Vergleich: Das vorherige Spitzenmodell Voyage bringt 180 Gramm auf die Waage. Um dieses Traumgewicht zu erreichen, hat Amazon auf ein noch dünneres Display zurückgegriffen. An der Auflösung ändert sich aber nichts, der sechs Zoll große Bildschirm zeigt weiterhin 300 Pixel pro Zoll.

Zusätzlich zum Kindle Oasis gibt es eine neue Akku-Hülle, das sogenannte Charging-Cover. Wie das Smart Cover beim iPad haftet es magnetisch am Kindle. Das Cover versorgt den Kindle mit Strom, sobald dessen Akku zu Neige geht. So sollen monatelange Laufzeiten drin sein. Dass der Oasis die im Vorfeld kolportierten 20 Monate schafft, scheint aber unwahrscheinlich. Sonst hätte Amazon diese Zahl stark beworben. Zum vier Gigabyte großen Speicher heißt es schlicht: "Fasst tausende von Büchern." Da sollte also auch die größten Leseratten keine Schwierigkeiten haben.

Mit der Hülle soll der Akku des Kindle Oasis mehrere Monate durchhalten.(© 2016 Amazon)
Den neuen Kindle gibt es als reine WLAN- oder als 3G-Variante ab 289,99 Euro. Super: Ein Charging-Cover ist im Lieferumfang bereits enthalten. An 27. April kommt der eBook-Reader auf den Markt. Er verdrängt allerdings nicht den Voyage sondern ist noch einmal eine Klasse für sich.
Der Discounter Aldi wird in seinen Süd-Filialen ab dem 19. Dezember ein Gaming-Notebook von Medion im Angebot haben. Ein Aldi-Angebot an einem Samstag? Ja. Normalerweise gibt es neue Technik-Angebote immer donnerstags. Nachdem aber die letzten beiden Donnerstage im Dezember auf den 24. und 31. fallen, hat sich Aldi Süd wohl für einen Verkaufsstart an einem Samstag entschieden.

Wir haben das Aldi-Notebook vom 19.12. getestet: Medion P7644 - starkes Aldi-Notebook im Test
Das Notebook trägt offiziell die Bezeichnung Medion P7644, ist allerdings ein Mitglied der Medion Gaming-PC/Notebook-Familien Erazer. Das Erazer-Logo findet sich unter anderem auf der Oberseite der Tastatur.

Zur Ausstattung des Medion P7644 gehört der mit 2,5 Gigahertz getaktete Intel Core i7-6500U. Die Intel-Core-CPU der sechsten Generation (Skylake) ist seit dem dritten Quartal 2015 verfügbar und wird im 14-Nanometer-Verfahren hergestellt. Die CPU besitzt zwei Kerne (vier Threads), 4 Megabyte Intel Smart Cache und erhöht die Taktung bei Bedarf über die Turbo-Boost-Technik auf bis zu 3,1 Gigahertz.

Das Notebook Medion P7644 wird ab dem 19. Dezember bei Aldi-Süd für 899 Euro erhältlich sein, wie von Aldi gewohnt mit einer Garantie von 3 Jahren.Unterm Strich ist das Medion P7644 für diesen Preis und mit dieser Ausstattung ein echtes Schnäppchen. In dem Gaming-Notebook steckt aktuelle Technik, wie ein Blick auf die CPU und den USB 3.1 Typ-C beweisen. Einziger "Schwachpunkt" ist die Grafikkarte, die nicht so recht zu der schnellen Intel-Core-i7-CPU passen will.Das Notebook ist damit spieletauglich, bei anspruchsvolleren Titeln allerdings muss man sich wohl mit mittleren Details zufrieden geben. Weitere Infos zum Notebook selbst finden Sie auch auf dieser Seite,.

Alternative: Wenn Sie auf der Suche nach einem wirklich voll spieletauglichen Notebook mit 17,3-Zoll-Display sind, dann ist dieses MSI-Notebook einen Blick wert. Es kostet aber auch deutlich über 2000 Euro.
Das dünnste MacBook-Modell erhält eine Generalüberholung: Wie Apple in einer Pressemitteilung verkündet, ist das MacBook (2015) ab sofort mit aktualisierter Hardware erhältlich. Sowohl die Prozessoren, der Speicher als auch die Akkuleistung wurden verbessert. Außerdem ist das Notebook nun in einer neuen Farbvariante erhältlich.

Das neue MacBook (2016) steckt nach wie vor in einem Unibody-Gehäuse aus Aluminium, ist aber nun außer in den Farben Silber, Gold und Space Grau auch in der Variante Roségold zu haben – wie etwa auch das iPhone 6s oder das iPhone SE. Im Innern kommen nun die aktuellen Intel-Core-M-Prozessoren der sechsten Generation mit bis zu 1,3 GHz Takt zum Einsatz. Im Turbo-Modus lassen sich die CPUs kurzzeitig auf bis zu 3,1 GHz hochtakten. Außerdem soll die integrierte Intel HD Graphics 515-GPU für eine im Vergleich zum Vormodell 25 Prozent bessere Grafikleistung sorgen.

Auch der Arbeitsspeicher soll nun mit einer Anbindung von 1866 MHz für eine deutlich höhere Leistung sorgen, unterstützt von ebenfalls im Vergleich zum Vormodell beschleunigten SSD, welche per PCIe-Bus angebunden ist. Des Weiteren gehören nun 8 GB RAM zur Standard-Ausstattung des neuen MacBook. Der Akku soll nun für deutlich höhere Laufzeiten sorgen: Mit einer Ladung verspricht Apple bis zu 10 Stunden drahtloses Webbrowsing oder 11 Stunden iTunes-Filmwiedergabe.

Das neue MacBook (2016) ist ab heute, dem 19. April 2016, bei Apple und einen Tag später bei autorisierten Händlern verfügbar. In der günstigsten Konfiguration mit 1,1 GHz Dualcore-Prozessor, 8 GB RAM und 256 GB SSD kostet das 12-Zoll-Notebook 1449 Euro. Das teurere Modell mit 1,2 GHz-CPU, 8 GB RAM und 512 GB SSD ist für 1799 Euro zu haben. Beim Kauf in Apples Online-Store könnt Ihr für den Prozessor, den Speicher oder die SSD noch andere Ausführungen wählen, die sich dann allerdings auf den Gesamtpreis niederschlagen. Falls Ihr einen ersten Eindruck vom MacBook gewinnen wollt, könnt Ihr dies mithilfe unseres Kurztests des Vormodells.

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Akku Dell 312-0680

Die Tastatur können Sie leicht anwinkeln, um ergonomischer zu tippen. Die Kombination steht auch abseits des Schreibtisch noch stabil, zum Beispiel auf dem Schoß: Aber nur sofern Sie lange Oberschenkel haben, denn durch den Standfuß vergrößert sich die Tiefe des Notebooks. Die Tasten sitzen in einem Raster von 17,5 Millimetern, sind also etwas kleiner als bei den meisten Notebooks. Dafür bringt die Tastatur eine Hintergrundbeleuchtung und ein Touchpad mit, in das ein NFC-Modul integriert ist: Damit können sich Notebook-Nutzer kontaktlos per Smart Card authentifizieren. Anmeldung per Fingerabdruck ist ebenfalls möglich, weil ein entsprechender Scanner auf der Rückseite des Tablet-Gehäuses sitzt.

Die stabile Tastatur besitzt einen klaren Druckpunkt und bleibt auch beim schnellen Tippen leise. Für echtes Notebook-Feeling sorgt vor allem das tolle Touchpad: Die Oberfläche ist griffig, trotzdem können Sie den Finger schnell darüber bewegen, um den Mauszeiger schnell und präzise zu positionieren. Die integrierten Maustasten haben einen wunderbar eindeutigen Druckpunkt und arbeiten sehr leise - sie wären auch eine echte Zierde für jedes Notebook-Touchpad.

Im Elite x2 arbeitet ein lüfterloser Core m5 aus der Skylake-Generation. Ihm zur Seite stehen 8 GB Arbeitsspeicher und eine SSD von Lite-On. Die Rechenleistung dieser Kombination ist insgesamt gutes Mittelmaß, aber nahezu optimal für die Büro-Arbeit: Vor allem bei Office-Aufgaben spielt die schnelle SSD ihre Stärke aus. Dass der Core M etwas hinter einem Core i5 zurückliegt, weil er mit einem deutlich niedrigeren Standardtakt arbeitet, merken Sie dagegen vor allem bei Multimedia-Programmen.

Das Display zeigt 1920 x 1280 Bildpunkte, hat also das gleiche3:2-Format wie der Bildschirm des Surface Pro 4. Die Auflösung und die Punktedichte von 192 ppi sollte für die meisten Anwender ausreichen, obgleich viele Premium-Hybride in der gleichen Preisklasse mit mehr Pixeln protzen. Die Bildqualität ist sehr ordentlich, aber nicht überragend. Die Helligkeit liegt bei rund 280 cd/qm, der Kontrast bei 759:1 - das ist nicht schlecht. Aber wenn Sie unter verschiedenen Lichtverhältnissen und überwiegend draußen arbeiten, ist bei diesen beiden Werten mehr immer besser. Positiv: Die Blickwinkelstabilität ist sehr hoch.

Zusammen mit der Tastatur wiegt das Elite x2 knapp über 1200 Gramm - ungefähr so viel wie leichte 13-Zoll-Notebooks. Die haben aber mehr Platz für einen größeren Akku. Im Elite x2 fasst der Akku 36,85 Wattstunden: Das reicht für knapp sechs Stunden Laufzeit beim WLAN-Surfen und für rund neun Stunden im normalen Office-Betrieb. Dabei verbraucht das Elite x2 mit dem Core M knapp zwei Watt weniger als ein Notebook mit Core i5.

Für Unterwegs-Arbeiter hat das Elite x2 einen unschlagbaren Vorteil gegenüber dem Surface Pro 4: Es ist auch mit LTE erhältlich. Im Testgerät sitzt ein LTE-Modem von Qualcomm, das bis zu 150 Mbit/s im Download schafft. Noch schneller sind Sie im WLAN unterwegs: Das 11ac-Modul von Intel erreicht im Test hervorragende 268 MBit/s über eine kurze Funkstrecke. Beim LTE-Modell des Elite x2 bekommen Sie übrigens drei Jahre lang den Datentarif HP Mobile Connect mit 200 MB Datenvolumen pro Monat inklusive. Einen Ethernet-Anschluss hat das Tablet nicht. Er lässt sich über einen USB-Adapter für rund 30 Euro nachrüsten. Der Adapter passt in den USB-3.0-Port des Elite x2.

Neben dieser USB-Buchse in Standardgröße sitzt ein Typ-C-Anschluss am Gehäuse. Darüber lässt sich das Tablet laden oder mit einem zusätzlichen Adapter ein VGA-/HDMI- oder Displayport-Monitor anschließen. Mit der passenden Docking-Lösung für rund 250 Euro erweitert der kleine Anschluss das Tablet sogar um Mehr-Monitor-Betrieb und zusätzliche USB-3.0-Anschlüsse: Die ausreichende Datenrate dafür liefert ein Thunderbolt-3-Controller. Der interne Speicherplatz lässt sich außerdem über eine Micro-SD-Karte um bis zu 200 GB erweitern.

HP verkauft das Elite x2 in zahlreichen Konfigurationen: Die günstigste kostet knapp 1000 Euro, ohne LTE und ohne passende Tastatur. Immer dabei ist ein aktiver digitaler Eingabestift. Um ihn nicht zu verlieren legt HP Klebeschlaufen bei, die sich am Gehäuse befestigen lassen. Das ist eine deutlich weniger elegante Lösung, als beim Microsoft Surface Pro 4, wo der Stift magnetisch am Gehäuse hält - vor allem, weil Sie die Schlaufe nicht rückstandsfrei wieder vom Gehäuse losbekommen.

Der schleswig-holsteinische Umwelt- und Energiewendeminister Robert Habeck (Bündnis90/Die Grünen, l.) steht am im Februar 2016 im stillgelegten Kernkraftwerk Brunsbüttel neben Vattenfall-Geschäftführer Pieter Wasmuth an einem Kran, mit dem die Bergung rostiger Fässer durchgeführt wird. © Carsten Rehder/dpa
Henning Bienas macht das kaputt, was andere aufgebaut haben. Er würde das nie so sagen, aber im Grunde trifft es das ziemlich gut. Der 38-jährige Ingenieur steht vor einem Miniaturmodell des Kernkraftwerks Brunsbüttel, ein schwarzer Klotz mit einem grauen Schornstein. Mit den Brennelementen da drin könnte man halb Hamburg ein Jahr lang mit Strom versorgen, sagt er. Macht man aber nicht. Stattdessen arbeitet Bienas am Gegenteil, dem Rückbau: Das Kernkraftwerk wird Stück für Stück bis auf den letzten Stein entfernt, bis am Ende wieder eine grüne Wiese da ist, wie es im Fachjargon heißt. Viele Bauteile strahlen radioaktiv; das macht den Rückbau nicht nur extrem kompliziert, sondern immer auch ein Stück bedrohlich.

Das Original-Kernkraftwerk Brunsbüttel bei Hamburg steht nur hundert Meter entfernt von dem Bürogebäude, wo Bienas und seine derzeit rund 250 Kollegen untergebracht sind, dazu kommen 120 Arbeiter von Sicherheits- und Zuliefererfirmen, die nur zeitweise hier arbeiten. Vom Rückbau ist dem riesigen Gebäude bislang nichts anzusehen. Düster thront es am Ufer der Elbe, die hier so breit ist, dass man an manchen wolkenverhangenen Tagen das gegenüberliegende Ufer nicht sehen kann. Brunsbüttel ist eines von neun Kernkraftwerken, die in den vergangenen Jahren heruntergefahren wurden. Das letzte deutsche Kernkraftwerk soll 2022 vom Netz gehen. Die Zukunft der Kernenergie ist ihre Abschaffung geworden.

Vor wenigen Wochen haben sich nun fünf Hochschulen und Forschungsinstitutionen zum Cluster Rückbau zusammengeschlossen, um das Mammutprojekt wissenschaftlich zu begleiten. Ein Kernkraftwerk zurückzubauen kostet oft mehr als eine Milliarde Euro. Zwar gibt es das grundsätzliche Wissen und die Mittel für einen Rückbau in Deutschland, drei Kernkraftwerke wurden hierzulande schon vollständig zurückgebaut. Doch das liegt teilweise Jahrzehnte zurück. Es ist wie mit dem Autofahren. Vor 15 Jahren gab es auch schon gute Autos. Trotzdem möchte niemand auf die heutige Ausstattung und Technik verzichten, sagt Sascha Gentes vom Karlsruher Institut für Technologie (KIT), der am Cluster federführend beteiligt ist. Die Technologien im Rückbau werden mit jedem Jahr besser. Dabei geht es vor allem um zwei große Ziele: einen schnelleren Rückbau mit weniger Abfall und damit weniger Kosten.

Für Bienas ging es während seines Maschinenbaustudiums in Flensburg noch darum, Strom zu produzieren. Er hatte damals den Schwerpunkt Energietechnik gewählt, er ist also eigentlich Spezialist für Windkraftanlagen und Solarstrom. Aber später im Studium änderte er seine Richtung noch einmal, er spezialisierte sich auf Kraftwerkstechnik. Ich wollte nicht nur fünf Megawatt betreuen, sondern eher 800 Megawatt, sagt Bienas. Noch heute führt er Besucher am liebsten zu einem Balkon im Reaktorraum. Von dort aus kann man nach unten in ein Wasserbecken schauen, in dessen Tiefe die Brennstäbe schimmern. Jeder ist beeindruckt. Von der enormen Macht, die von den kleinen Röhren ausgeht. Ihrer Zerstörungskraft. Und ihrem Potenzial. Einer Million Menschen Strom zu geben zum Kochen, zum Arbeiten, zum Leben.

Doch obwohl der Reaktor heruntergefahren wurde und kein einziges Watt an Strom mehr produziert, braucht es ständig 250 Menschen, um alles in Ordnung zu halten. Denn das Kernkraftwerk ist, auch wenn es vom Netz genommen ist, zunächst über einige Jahre im sogenannten Nachbetrieb. Solange das Kernkraftwerk noch Brennelemente hat, können die Strahlenschutzmaßnahmen kaum verringert werden. Es ist auch noch ein Großteil der konventionellen Technik in Betrieb. Lüftungsanlagen, Heizung, Klimaanlagen. Und dann ist da noch der Papierkram. Die Behörden verlangen einen detaillierten Plan, wie der Rückbau ausgeführt werden soll.

Bienas war ursprünglich wegen des Gegenteils nach Brunsbüttel gekommen, das war 2008. Er wollte helfen, das Kernkraftwerk nach ein paar Jahren wieder ans Netz anzuschließen. Dazu hatte er eine Projektmanagementausbildung gemacht, mit seinem Chef hatte er schon über eine Weiterbildung zum Schichtleiter gesprochen. Dann kam der 11. März 2011. Bienas war gerade im Kernkraftwerk, als ihm ein Kollege erzählte, dass es im japanischen Fukushima ein Erdbeben und eine Flutwelle gegeben habe, die womöglich Probleme mit einem Kernkraftwerk nach sich ziehen würde. Bienas war überzeugt, dass nichts passieren würde. Die Japaner haben moderne Technologie und Erfahrung mit Erdbeben. Dass das so ein Ausmaß annimmt, hätte ich nicht erwartet, sagt er. Und schweigt.

Relativ schnell wurde dann klar, dass Brunsbüttel, das als eines der störanfälligsten Kernkraftwerke in Deutschland galt und auch als Pannenmeiler bekannt ist, nicht wieder ans Netz gehen würde. Das, worauf Bienas hingearbeitet hatte, war dahin. Ich fuhr mit meiner Familie eine Woche in den Urlaub an die Ostsee. Dort las ich ein Buch über den Rückbau von Kernkraftwerken, sagt Bienas. Als er zurückkam, tat er das, was ein pragmatischer Mensch bei unbeeinflussbaren Ereignissen eben tut: Er blieb. Aber vor allem in den ersten Jahren dachte er immer mal wieder: Wie schön wäre es, wenn wir Strom produzieren könnten.

Stattdessen soll Brunsbüttel jetzt ein neues Produkt produzieren: Abfall. In entsprechend sicherer Form, sagt Bienas. In welcher Reihenfolge welche Teile zurückgebaut werden, muss im Detail geplant werden: Einerseits will man radioaktive Abfälle früh herausbringen, andererseits braucht es Kontrollsysteme für die Reaktoreinheiten, die erst später entfernt werden können.

Ingenieure haben über viele Jahre hinweg Jobchancen beim Rückbau, auch weil dieser aufwendig ist: Es gibt zwei Methoden: Der unmittelbare Rückbau wie in Brunsbüttel dauert mindestens 15 Jahre, auch weil die Kernelemente einige Jahre abkühlen müssen. Der sichere Einschluss dauert deutlich länger, weil das Werk nach Entfernen der Brennelemente verschlossen wird, bis die Strahlung der anderen Komponenten abklingt.

Bienas trägt als Projektmanager bei dieser Gratwanderung zur Balance bei. Zu 50 Prozent besteht meine Arbeit darin, Menschen zusammenzubringen, sagt Bienas. Ein Beispiel: Der Reaktordruckbehälter ist eine von mehreren Barrieren, um das Austreten radioaktiver Stoffe zu verhindern. Wenn geplant werden soll, wie er abgebaut wird, lädt Bienas die Demontage-Ingenieure ein zu einer gemeinsamen Sitzung mit den Experten für die Entsorgung radioaktiver Abfälle. Welche Maße haben die Teile, wenn sie zerlegt sind? Wie lassen sie sich abtransportieren?

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July 18, 2016

Batterie Asus g73sv

« Je connais bien cette traversée – les papiers ne sont pas vérifiés, et les véhicules peuvent passer sans contrôle. »
À la fin de chaque jour qui passait sans réception de la vidéo, Kate me rassure et me demandait d’attendre d’être patient. Mais chaque soir, El Chapo l’a contactait avec retard et affichait toujours plus de doutes. Pas au sujet de mes questions, mais apparemment sur la façon de réaliser cette bande vidéo lui-même. « Kate, parlons franchement. Le gars dirige une entreprise de plusieurs millions de dollars avec un réseau d’au moins 50 pays, et il n’y a pas un seul putain de mec dans cette jungle, avec lui, qui parle anglais ? Et maintenant vous me dites que son Messenger est off et qu’il n’a pratiquement plus aucun accès à un putain d’ordinateur ? Et vous me dites qu’il n’a pas les compétences techniques pour faire une vidéo tout seul et l’envoyer aux Etats-Unis ? »

Je me demande ‘comment quelqu’un peux gérer un putain de business de la sorte ? » Je me la joue à la Trump et harcèle Kate de coups de téléphone tous les jours, de sms et de mails cryptés. Au final, le retard n’a rien à voir avec de l’incompétence technique. A ma grande surprise. Peu importe l’infamie attribuable à cet homme et à son incontestable génie, c’est aussi un homme humble, un mexicain rural, dont la perception de sa place dans le monde offre une fenêtre extraordinaire sur une énigme de disparité culturelle. Il est devenu évident que ce paysan-agriculteur devenu milliardaire-baron de la drogue semble être dépassé et un peu perplexe à l’idée qu’il puisse être un centre d’intérêt pour le monde au-delà de ses montagnes. Et les retards, jour après jour, pourraient révéler son insécurité, celle d’un adolescent maladroit et timide devant une caméra. Ou tout cela n’avait-il été qu’une performance bien orchestrée?

Le second argument est puisé dans la difficulté d’optimiser un jeu, à cause de la complexité des API graphiques et de leur gourmandise en termes de puissance, causée par la latence induite par les pilotes graphiques et l’API. Un argument qui n’existera bientôt plus, grâce à l’arrivée de Vulkan. Toutefois, cette nouvelle API rendra plus difficile le développement d’un moteur graphique et physique. Les petits studios seront donc moins tentés de créer le leur, et seront plutôt encouragés à passer par des middlewares, comme les fameux moteurs Unity (Hitman Sniper, Lara Croft GO, etc.) et Marmalade (SimCity Buildit, Earn to Die 2, etc.) qui ont déjà prévu d’intégrer le support de Vulkan. Il sera donc plus facile, au final, pour un studio, de sortir un jeu davantage optimisé et plus performant que les titres actuels, à moins d’utiliser un moteur développé en interne.

La question des options graphiques
GameBench devrait donc permettre à toute l’industrie mobile de pousser les performances vers le haut, et d’utiliser pleinement la puissance disponible des puces mobiles pour se rapprocher davantage de l’expérience disponible sous iOS. En effet, de nombreux rapports depuis quelques mois ont montré la supériorité d’iOS dans la majorité des jeux, que ce soit au rayon des performances ou en termes de qualité, même si l’inverse était vrai pour certains titres. Il arrive en effet parfois qu’un jeu sous Android soit limité à 30 FPS, contrairement à son homologue iOS, ou encore que certains titres aient des graphismes moins élevés sur certains appareils. Il serait évidemment intéressant que les développeurs intègrent des options permettant aux joueurs de régler leur framerate, la définition d’affichage et le niveau de détail.

Ce type d’options est dans les faits délicat à mettre en Å“uvre. Elles existent sur certains titres comme Asphalt 8 qui se contente de régler le niveau de détails. Sur Grand Theft Auto, il est possible de réduire la définition. Mais certaines app empêchent tout changement de définition, comme Real Racing 3, bloqué en Full HD même sur un terminal QHD.

Un développeur présent sur place nous a confié que donner le choix des options graphiques aux joueurs avait déjà posé problème sur un titre mobile d’Activison. Les possesseurs de terminaux peu puissants poussaient tout de même les détails au maximum et se plaignaient des mauvaises performances du titre, ce qui s’est traduit par l’attribution de notes faiblardes sur le Play Store. Pour Trials Fusion, l’éditeur a donc choisi une autre stratégie : un mini benchmark transparent se lance lors de l’ouverture du jeu afin de régler automatiquement les options graphiques et physiques selon la puissance du téléphone. Pour l’anecdote, sur certains smartphones peu puissants, le seul fait d’activer plusieurs bandes-son en même temps peut faire ralentir le jeu.

GameBench et Vulkan, pour renforcer un écosystème fragmenté
Pousser l’industrie mobile dans le bon sens n’est donc pas une tâche facile. Vulkan devrait toutefois aider GameBench dans cette tâche, malgré l’énorme fragmentation des terminaux Android, du téléphone bas de gamme au superphone intégrant la dernière puce du moment.

GameBench a également d’autres pistes pour révolutionner l’industrie du benchmark mobile : proposer aux constructeurs et développeurs des badges prouvant la bonne optimisation d’un titre ou les bonnes performances d’un terminal. Ce système sera présenté lors de la GDC, en mars 2016 à San Francisco. Les constructeurs désireux de se voir attribuer un badge démontrant les bonnes performances du produit devront alors confier leur appareil à un organisme indépendant qui mesurera les performances du terminal selon le protocole de test de GameBench. En cas de succès de l’initiative, on peut donc espérer voir, sur les étals des revendeurs, des terminaux très performants arborer un joli badge "Performance maximale” avec le logo GameBench. Certains sites spécialisés comme FrAndroid pourraient également attribuer ce genre de badges en respectant la méthodologie fixée par l’éditeur.

Sur tous les fronts en cette fin d’année, OnePlus annonce avoir conclu un tout nouveau partenariat. Destiné à l’univers du jeu mobile, il a été conclu avec la firme suisse AirConsole, basée à Zurich, et pas vraiment connue sur la scène internationale. L’idée : permettre aux joueurs mobiles de jouer sur un écran d’ordinateur (ou de TV connectée, pourquoi pas) en utilisant le smartphone comme manette. Il suffit pour se faire de se connecter au site AirConsole.com à la fois sur l’écran et sur le téléphone, et d’entrer sur le mobile le code unique fourni sur le navigateur. La connexion prend quelques secondes et, pour les assidus de ces titres qui souhaitent conserver leurs performances, il est possible de s’y connecter avec des identifiants Facebook. Les autres se contenteront d’une connexion en mode Invité.

Une fois connecté, AirConsole propose une petite sélection de titres, 13 au total, dont trois sont des exclusivités de OnePlus. Quel que soit leur statut, il est en tout cas possible d’y jouer que l’on dispose d’un téléphone de la marque ou non, et sans être fan de la marque sur les réseaux sociaux (grâce au mode invité . Ne vous attendez pas à des folies : nous avons par exemple testé Silly Run Valley, un runner game simpliste dans un décor de Far West. Le multitouch est de la partie, et l’accéléromètre est lui aussi pris en charge. Si OnePlus et AirConsole ne révolutionnent pas le jeu mobile, ils ont le mérite de proposer une petite solution sympathique pour s’occuper sans avoir quoi que ce soit à installer sur un smartphone. Pas beaucoup plus sans doute, pour une opération qui risque de n’apporter que peu de visibilité aux deux parties de ce partenariat.

Plutôt que d'apprendre à nos chères têtes blondes à écrire correctement (et rapidement) au clavier, nos instances dirigeantes préféreraient que l'on fasse évoluer notre bon vieux AZERTY français.Dans un document publié sur le site du ministère de la Culture, on apprend surtout que le clavier français n'est pas normé, contrairement à d'autres pays européens. En clair, chaque constructeur informatique peut décider comme bon lui semble de la disposition des touches. Dans les faits, les différences se cantonnent souvent à la position de certaines touches de fonction, notamment entre les claviers d'ordinateur fixe et portable.

Les utilisateurs de Mac savent également très bien que les claviers siglés d'une Pomme sont assez différents de leurs homologues PC, parfois à tort, ou à raison. Par exemple, le « @ » est disponible sans combinaison de touche sur Mac, alors qu'il faut faire « Alt Gr-0 » sur PC. A l'inverse, le « Alt-E » des € -plus logique- se transforme en « Alt-$ » sur Mac. Le clavier parfait n'existe donc pas... pour le moment.

L'un des plus gros reproches du gouvernement cible les touches majuscules, qui ne permettraient pas de placer facilement des accents. À, Ç ou encore É sont en effet difficiles à écrire sans connaitre l'astuce (il suffit, sur Mac, de laisser le verrouillage des majuscules actif et de sélectionner la bonne lettre minuscule), ce qui nous pousse souvent à les ignorer. Autre complication, l'espace insécable (« alt-espace » sur Mac), les double-chevrons « » des citations ou encore certains symboles comme les ≤ et ≥.

L'idée d'une norme fait donc son chemin, même si l'AFNOR précise qu'il ne s'agira là que de « lignes directrices » (ou « norme volontaire ») et que les constructeurs resteront libres de leurs choix. Nous verrons si tous ces échanges (prévus cet été débouchent réellement sur de belles solutions ou si le clavier AZERTY actuel perdurera encore quelques siècles !
PUBLICITÉ - Si l'objectif était d'attirer l'attention, c'est réussi. Le réseau de salles de sports "low cost" Vita Liberté a décidé de frapper fort pour son arrivée à Nice, déployant une campagne d'affichage qui fait polémique. Sur les affiches que les Niçois ont pu découvrir, et qui ont été partagées sur les réseaux sociaux, on voit une femme souriante, dans un club de fitness, avec un message un peu particulier:

« Ce paysan-agriculteur devenu milliardaire-baron de la drogue semble être dépassé et un peu perplexe à l’idée qu’il puisse être un centre d’intérêt pour le monde au-delà de ses montagnes. »
Lorsque toutes ces embûches ont été dépassées, surtout par Kate mais aussi par mon insistance implacable, ce que je craignais le plus, durant mon engagement avec El Chapo Guzmán et le cartel de Sinaloa était la colère potentielle d’une actrice mexicaine vers un acteur américain qui avait, avec détermination, abusé son amitié pour récupérer une vidéo. Et puis un message crypté de Kate est arrivé: « Je l’ai! » Je me suis presque cogné au plafond de joie quand le message a sonné sur mon téléphone, « … vous êtes un enfoiré arrogant. » Je l’avais mérité. Évidemment, un coursier d’El Chapo lui avait livré la vidéo. Kate et moi nous sommes retrouvés, je fis mes excuses, et elle a transféré la vidéo à partir de son appareil vers le mien. À la maison, j’ai éteint les lumières, me suis assis avec la transcription en anglais fournie par Kate qui commençait par les mots : «. La vidéo dure 17 minutes Appuyez sur play. »

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Batterie Asus x5c

Ce n’est pas vraiment une révélation mais nous ne sommes pas tous égaux devant la chose et cela vaut aussi bien pour les hommes que pour les femmes.Mais si la libido varie en fonction des individus, elle peut aussi être influencée par plusieurs facteurs psychologiques ou physiques. Des personnes soumises à un important stress éprouveront généralement moins de désir sexuel.Même chose pour celles qui consomment quotidiennement des substances psychoactives.Si l’on en croit les dernières études en date, alors environ 20% des hommes et des femmes connaîtraient des baisses de libido régulières.

Cette variation du désir peut s’avérer très problématique dans certains couples et notamment lorsqu’elle touche un seul partenaire.Partant de ce constat, Fiera a imaginé un nouveau produit capable de stimuler le désir féminin.Ce sextoy est compact, il tient dans la main et il ressemble un peu à une souris d’ordinateur. Pour l’utiliser, la femme devra placer sa bouche au niveau de son clitoris et il ne lui restera plus qu’à le mettre sous tension pour activer les trois têtes pivotantes. L’appareil commencera à masser la zone et à stimuler la circulation sanguine vers cette partie de l’anatomie féminine.

L’utilisatrice pourra régler l’intensité du massage en fonction de ses goûts. Une fois excitée, il ne lui restera plus qu’à faire appel à son partenaire.Fiera a demandé à plusieurs scientifiques et à plusieurs médecins d’analyser l’impact du produit sur la libido féminine. D’après les résultats de l’étude, le produit serait vraiment efficace, notamment chez les femmes ménopausées. C’est plutôt une bonne nouvelle car il est tout de même proposé à 250 $.GameBench est un outil permettant de relever et d’analyser les performances et le comportement d’un appareil mobile à l’usage. Nous l’utilisons par exemple dans la partie performances de nos tests de smartphones et tablettes. Mais GameBench s’adresse également aux constructeurs et éditeurs, puisque certains acteurs tels que Samsung, Meizu, mais aussi Facebook utilisent le logiciel lors de la conception de leurs appareils. La force de GameBench est en fait de pouvoir mesurer les performances en utilisation réelle des applications et jeux, quand d’autres benchmark ne reflètent pas toujours la réalité. GameBench pourrait donc pousser toute l’industrie mobile dans la bonne direction, afin de limiter la triche, d’augmenter les performances réelles et non théoriques des appareils, et de forcer les développeurs à optimiser les applications. Mais pour y arriver, le chemin est assez tortueux.

FrAndroid utilise GameBench depuis maintenant un peu plus d’un an. Ce logiciel a totalement modifié la façon dont nous testons smartphones et tablettes du point de vue des performances. En effet, avant son existence, il fallait se référer à des benchmarks synthétiques et applicatifs ou à un ressenti totalement subjectif. Il était aussi possible de réaliser une vidéo pour montrer la différence sur les temps de chargement. Mais il n’existait pas d’outil grand public pour mesurer et analyser les performances et le comportement d’appareils mobiles en usage réel, c’est-à-dire avec de véritables applications et de vrais jeux.

Le SoC est la puce qui regroupe le processeur (CPU), la puce graphique (GPU) et quelques autres composants comme parfois le modem ou des co-processeurs.
Les benchmarks synthétiques comme AnTuTu et GeekBench se contentent de mesurer les performances brutes du SoC, ce qui ne représente pas nécessairement les performances obtenues en pratique. Les benchmarks applicatifs tels que PCMark ou 3DMark et GFXBench tentent quant à eux de simuler de véritables utilisations, comme le scroll sur une page web ou l’affichage d’une scène en 3D, mais il existe un biais : la triche.

La triche la plus répandue est celle qui consiste, pour les OEM, à détecter le lancement du benchmark (grâce au nom du processus) et de passer le SoC en mode hautes performances afin d’augmenter les fréquence de fonctionnement, ce qui ne reflète pas le fonctionnement "normal” de la puce. HTC et Samsung ont par exemple déjà été pris en flagrant délit de triche sur 3DMark. C’est notamment pour cette raison que des outils comme GameBench ont vu le jour.

Comme vous l’avez compris, GameBench va plus loin que de simples benchmarks synthétiques et applicatifs. Il peut mesurer et analyser les performances de n’importe quelle application utilisée par le grand public, et non pas d’un benchmark utilisé par les testeurs et les constructeurs de smartphones. Nous utilisons Real Racing 3 pour mesurer les performances dans les jeux gourmands pour un appareil mobile, mais il est tout à fait possible de mesurer les performances de Facebook, par exemple. GameBench se charge de relever le nombre d’images par secondes, l’indicateur de fluidité par excellence.

Un écran de smartphone fonctionne la plupart du temps à 60 Hertz, ce qui signifie qu’il rafraîchit les informations 60 fois par seconde. Le GPU (puce graphique) va donc devoir lui envoyer 60 images par seconde (60 FPS) pour que l’ensemble soit visuellement fluide. Si l’application est mal optimisée, ou le SoC pas assez puissant, le framerate (nombre d’images par seconde) sera inférieur à 60 FPS et l’utilisateur pourra percevoir une sensation de ralentissements : l’ensemble ne sera pas fluide.

Pour ceux qui pensent encore que 24 ou 30 FPS est la limite acceptable, je les invite à tester un écran d’ordinateur à 30 Hz (et à lire l’excellent papier de No Frag sur le sujet) en usage bureautique et Internet. Tout semble trop lent, contrairement à certains jeux en 30 FPS qui restent largement jouables. C’est pour cette raison que Google souhaite une interface à 60 FPS grâce, notamment, à l’accélération matérielle du GPU.

Bien entendu, GameBench n’est pas une nouveauté en soi. Les développeurs et les constructeurs d’appareils mobiles disposent déjà d’outils similaires, capables de mesurer et analyser les performances de leurs applications ou appareils à l’image de Facebook qui a racheté Little Eye Labs en 2014 pour internaliser l’outil de benchmark de la société afin d’améliorer les performances et la consommation énergétique de l’application de réseau social. La plupart des concepteurs de puces (ARM, Nvidia, Imagination Technologies, etc.) proposent également leurs propres outils de benchmark à leurs clients.

Mais GameBench est le premier éditeur mobile à rendre disponible son application pour le grand public et à proposer une interface facilement utilisable. GameBench est ainsi largement répandu, que ce soit chez les journalistes, les constructeurs, mais aussi les développeurs. Nous avons pu en rencontrer certains le 15 octobre dernier, lors d’un évènement organisé à Londres. Toutes ces personnes étaient présentes pour débattre du sujet des performances sur les appareils mobiles. C’était aussi l’occasion pour GameBench de présenter une nouvelle version de son application, disponible pour Windows, OS X et Linux, permettant de mesurer, en temps réel, les performances d’un appareil iOS ou Android. Le plus intéressant, pour moi, était les nombreuses conférences et tables rondes sur le sujet des performances dans le mobile, loin des discours commerciaux et marketing des marques, puisque j’étais le seul journaliste (ou intrus, au choix) dans la salle.

Le premier point à retenir est la volonté de tous les acteurs présents dans la salle de trouver un moyen d’augmenter les performances dans le domaine mobile. Ce n’est pas une simple déclaration d’intention, puisque tous les participants disposent de moyens pour augmenter les performances des appareils mobiles. On peut citer Google qui édite des directives à destination des développeurs pour les aider à optimiser leur code et qui dispose même d’une équipe dédiée à cette tâche pour les aider au quotidien. Celle-ci a d’ailleurs développé un outil pour débuguer et optimiser les applications 3D : Graphics Debugger (GAPID). Les concepteurs de puces fournissent également le même types d’outils et font constamment évoluer leurs puces pour prendre en charge de nouvelles fonctionnalités, comme les nouvelles versions des API graphiques, à l’image d’Open GL ES 3.1. Mais la révolution pourrait provenir de Vulkan, la future API graphique multi-plateforme.

Vulkan + GameBench = duo gagnant ?
Une API est une interface de programmation permettant de faire le lien entre le logiciel (par exemple un jeu et son moteur graphique) et le matériel et donc la puce graphique (aussi appelée GPU). Vous devez sûrement connaître DirectX, l’API graphique de Windows et OpenGL ES, l’API graphique utilisée sous Android.
Vulkan est une API graphique actuellement développée par le Khronos Group, le consortium d’entreprise à la base d’OpenGL. Vulkan va apporter deux nouveautés révolutionnaires. La première, c’est le support multi-plateforme avec une seule version, ce qui signifie qu’un jeu PC supportant Vulkan sera très facilement et rapidement portable sous Android sans trop de modifications. La seconde, c’est un accès de bas niveau au GPU de la part des développeurs. Ces derniers pourront donner des instructions plus directes à la puce graphique et ainsi passer outre le pilote graphique, afin d’augmenter les performances.

Cet outil grand public permet, en quelque sorte, de mettre la pression sur l’ensemble de la chaîne, des concepteurs de puces aux constructeurs de terminaux en passant par les développeurs de jeu. GameBench permet en effet de classer les smartphones entre eux en termes de puissance – et donc indirectement les puces entre elles, même si une même puce peut avoir des performances différentes selon les terminaux -, mais aussi les jeux entre eux. Il suffit de comparer les performances d’une liste de jeux sur un même terminal pour tenter de cerner leur degré d’optimisation. Un jeu très bien optimisé sera ainsi largement plus apprécié des joueurs qu’un titre beau graphiquement, mais trop gourmand.

Un jeu très bien optimisé sera ainsi largement plus apprécié des joueurs qu’un titre beau graphiquement, mais trop gourmand.
Jusqu’à récemment, les développeurs pouvaient se retrancher derrière la puissance insuffisante des puces mobiles. Mais on assiste depuis quelques mois à une croissance exponentielle de leur puissance, ce qui rend cet argument caduc.

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July 17, 2016

Batterie Sony vgp-bps14_s

Nous montons quelques marches pour arriver sur un terre-plein derrière les bungalows. Une famille de locaux a préparé un buffet de tacos, enchiladas, poulet, riz, haricots sauce piquante et carne asada… de la viande grillée. « Carne Asada » la façon du cartel de nommer les découpes de cadavres comme celui de Juarez après les exécutions de masse des narcos. J’opte donc pour les tacos. El Chapo nous entraîne vers une table de pique-nique ; on nous sert à boire. On s’installe à la faible lueur d’une rangée de lampes, mais tout autour de ce périmètre règne une obscurité profonde. Je vois 30, 35 personnes autour de nous. (El Chapo confiera plus tard à El Alto que, hors champ, une centaine de ses soldats se tenait à proximité.) Aucune arme lourde en vue, ni même aucun Danny Trejo. Globalement, cette équipe me fait plus penser à des étudiants d’une université mexicaine. Bien coiffés, bien habillés et loin d’être rustres. Pas un seul fumeur dans le lot. Seuls deux ou trois portent des sacs à dos, qui leur tombent au niveau de la taille et dont je suppose qu’ils contiennent des armes. Notre hôte semble s’inquiéter que Kate, en tant que seule femme présente, ne supporte pas l’intimidante vision de la force. Ce qui se vérifiera quelques heures plus tard.
Alors que nous nous installons à cette table de pique-nique, nous faisons les présentations. A ma gauche, Alonzo. Alonzo est un des avocats d’El Chapo. Quand je parle des avocats d’El Chapo, ça se complique un peu. Durant son emprisonnement, les seules visites autorisées étaient celles de ses « avocats. » Evidemment, la plupart étaient plutôt des lieutenants qui avaient été « validés » comme faisant partie de son équipe légale. Alonzo a rendu visite à El Chapo à la prison d’Altiplano deux heures avant son évasion audacieuse. Alonzo dit qu’il n’était pas au courant de ce projet d’évasion. Mais il souligne qu’il n’a pas échappé à un interrogatoire musclé par les enquêteurs après-coup.

« Je deviens totalement paranoïaque. »
A ma droite, Rodrigo. Rodrigo est le parrain des deux jumelles de 4 ans qu’El Chapo a eu avec la reine de beauté Emma Coronel. Rodrigo me préoccupe particulièrement. Son regard semble lointain mais il est fixé sur moi. Et j’entends comme des bruits dans ma tête. Des tronçonneuses. Je me sens déchiré. Je deviens totalement paranoïaque. Mes yeux semblent envoûtés, contraints à glisser mon regard à la droite de Rodrigo. Sur Ivan, le fils aîné d’El Chapo. A 32 ans, il est considéré comme l’héritier à venir du cartel Sinaloa. Il est attentif, avec le calme de sa maturité. Tout comme son frère, il porte une montre fabuleuse. Et juste en face de moi, il y a Kate, qui est à sa droite. Derrière Alonzo, Alfredo. El Alto est au bout de la table. Espinoza, toujours debout, s’excuse auprès d’ El Chapo et lui demande s’il peut s’allonger une petite heure pour reposer son dos. Espinoza est assez drôle comme gars. C’est comme s’il avait fait une expédition de plusieurs heures pour arriver au sommet d’un volcan dont il rêverait de voir les entrailles, et une fois arrivé en haut disait : « Je vais piquer un somme, je regarderai dans le trou plus tard. »

Avec l’aide de Kate pour la traduction, je commence à expliquer mes intentions. Je sens bien que je l’intrigue. Le seul gringo parmi mes collègues qui profite de la confiance d’El Chapo en Kate pour demander une interview. J’ai senti son amusement alors que je posais cartes sur table. Il m’a demandé quelles étaient mes relations avec le président Vénézuélien Hugo Chavez dans ce qui m’a semblé être un test de ma propension a être corrompu dans des associations improbables.
Je me lance dans la réponse à cette question qui ressemble plus à un test décisif pour mesurer l’indépendance de ma démarche. Je lui explique fièrement qu’un membre de ma famille travaille à la Drug Enforcement Agency, et que de par mon travail en Haïti (je suis directeur de J/P HRO, une organisation non gouvernementale basée à Port-au-Prince), j’ai de nombreuses relations au sein du gouvernement des Etats-Unis. Je lui assure que ces relations n’ont aucun rapport avec mon intérêt pour lui. Mon seul but est de lui poser des questions et de transmettre ses réponses au grand public, pour qu’il se fasse son idée sur la question.

Je lui explique que j’ai compris beaucoup de choses en m’intéressant aux narcos, qu’il y a une hypocrisie sous-jacente dans la complicité des acheteurs. Je savais que je ne pourrais pas me le mettre dans la poche facilement, je savais que la seule carte que je pouvais jouer pour que les choses se déroulent au mieux, était de lui témoigner de la fascination, ainsi que mon désir que son jugement soit suspendu. Et quoi qu’on pourrait dire de lui, il était évident qu’il n’était pas qu’un simple visiteur dans notre vaste monde.
Après mon introduction, El Chapo me gratifie d’un sourire chaleureux. En fait, dans ce qui allait devenir une interview de 7 heures, je ne l’ai vu sourire que quelques fois, brièvement. Et comme c’est le cas de nombreux hommes célèbres, il a beaucoup de charisme. Quand je lui ai demandé ses rapports avec le gouvernement mexicain, il a marqué une pause. « Pour ce qui est des politiciens, je garde mon opinion pour moi. Ils font leur travail et moi le mien. »
Derrière son sourire, son visage a une expression de certitude absolue. Une question m’est venue en observant ses traits. Quand il parlait, et quand il écoutait. Qu’est-ce qui peut effacer toute trace de doute dans le regard d’un homme ? Est-ce le pouvoir ? La sagesse ? L’absence d’âme? L’absence d’âme… N’était-ce pas ce que ma morale m’obligeait à percevoir en lui ? N’était-ce pas ce que je devais voir en lui pour moi-même ne pas être assimilé à un camarade ? Un partisan ? J’ai essayé, les amis. J’ai vraiment essayé. Et je me suis remémoré encore et encore le nombre de cadavres, la dévastation qui existe dans tous les recoins du monde des narcos. « Je ne veux pas passer pour une nonne, » me dit El Chapo. Bien que cette comparaison ne me soit quand même pas venue à l’esprit. Cet homme simple, qui vit simplement, entouré de l’affection de ses fils, ne m’apparaît pas exactement l’incarnation du grand méchant loup. Il réveille des questions de complexité culturelle et de contexte ; les survivalistes et les capitalistes ; les fermiers et les technocrates ; les entrepreneurs malins en tout genres… Certains font de l’argent et d’autres dirigent.

« Je savais que la seule carte que je pouvais jouer pour que les choses se déroulent au mieux, était de lui témoigner de la fascination. »
On nous apporte une bouteille de Tequila. El Chapo nous en sert un fond à chacun. Il porte un toast en regardant Kate. « Je ne bois pas en temps normal, dit-il, mais je veux trinquer avec vous. » Après un coup d’œil au verre, je prends une petite rasade. Il me demande s’il est célèbre aux Etat-Unis. « Oh, oui, » lui dis-je, et je l’informe que la veille du décollage pour Mexico, j’ai vu que Fusion Channel repassait en boucle son édition spéciale : A la recherche d’El Chapo. Il semble se réjouir de cette absurdité, et lui-même et ses camarades gloussent ; je regarde le ciel et me dit que ce serait drôle qu’un drone armé vole au-dessus de nos têtes. Nous sommes dans une clairière, dégagée à perte de vue… Je siffle ma tequila et oublie mon drone.

Je me laisse porter par le sentiment de sécurité que le calme d’El Chapo et ses hommes instaure. Je sens que s’il y avait une menace, ils le sauraient. Nous mangeons, buvons et parlons pendant des heures. Il s’intéresse à l’industrie du cinéma et à son fonctionnement. Il n’est pas étonné de l’argent que ça rapporte. Le haut profit généré par cette industrie n’a aucun impact sur ses finances à lui. Il nous laisse entendre que nous devrions nous reconvertir dans le pétrole. Il dit qu’il aimerait bien s’investir dans le secteur de l’énergie, mais que ses fonds de provenance illicite limitent ses opportunités d’investissement. Il cite (mais me demande de taire les noms) un certain nombre d’entreprises corrompues, mexicaines et étrangères. Il souligne avec un dédain amusé les nombreux moyens mis en place pour blanchir son argent grâce à ces compagnies, qui récupèrent elles aussi leur part du gâteau des narcos.

« Combien va te rapporter l’écriture de cet article ? » me demande-t-il. Je lui réponds que quand je fais du journalisme, je ne suis pas payé. Et je comprends que pour lui, l’idée de travailler sans que ça rapporte quoi que ce soit est une ânerie. Contrairement à nos gangsters habituels, comme John Gotti qui clame n’être qu’un simple businessman mais se cache derrière de nombreuses compagnies internationales, El Chapo assume pleinement ses activités illicites, clamant fièrement, « Je fournis plus d’héroïne, de méthamphétamine, de cocaïne et de marijuana que n’importe qui dans le monde. J’ai une flotte de sous-marins, d’avions, de camions et de navires. »

« Pour lui, l’idée de travailler sans que ça rapporte quoi que ce soit est une ânerie. »
Il ne souffre d’aucune culpabilité. Et malgré le challenge que cela représente de faire du business de façon aussi clandestine, il a bâti un empire. Je me souviens d’articles de presse indiquant que l’homme en face de moi avait mis un contrat de centaines de millions de dollars sur la tête de Donald Trump. Je mentionne Trump. El Chapo sourit, en disant ironiquement, « Ah ! Mon ami ! » Son désir de me parler librement, son sens de l’auto-plébiscite et son absence de remords me font exactement penser à Tony Montana dans le Scarface d’Oliver Stone. Dans la scène du dîner avec Elvira, jouée par Michelle Pfeiffer, elle invective Tony Montana à haute voix et devant tout le monde. Les gens le regardent, mais au lieu de se laisser humilier, il réagit et leur donne une leçon. « Vous êtes tous une bande de trous du cul. Vous savez pourquoi ? Vous n’avez pas les tripes d’être ce que vous voulez être. Vous avez besoin de gens comme moi. Vous avez besoin de mecs comme moi. Pour pouvoir les montrer du doigt et dire : c’est lui le méchant ! Comme ça vous passez pour quoi ? Des gentils ? Vous n’êtes pas les gentils, vous savez juste vous cacher… mentir. Moi ? Je n’ai pas ce problème. Moi ? Je dis toujours la vérité, même quand je mens. Alors dites au revoir au méchant. Allez. C’était la dernière fois que vous voyiez un vrai méchant, je vous le dis ! »

Je suis curieux de savoir, dans le tumulte actuel du Moyen-Orient, quel impact l’économie frénétique des opiacés a sur son business. Je lui demande : « De tous les pays et toutes les cultures avec lesquels vous faites du business, lesquels sont les plus compliqués à gérer ? » En souriant, il me répond sans équivoque : « Aucune ». Il n’y a pas un seul politicien au monde capable de répondre à cette même question aussi clairement ou franchement. Mais là encore, les enjeux sont différents pour une personne influente mondialement, qui se débarrasse tout simplement de tous les obstacles qui pourraient lui barrer la route.

« Difficile de trouver un endroit sécurisant ; bienvenue dans le monde de Chapo. »
J’ai expliqué mon intention, j’ai demandé s’il accepterait de m’accorder deux jours pour une interview formelle. Mes collègues devaient partir le matin mais j’ai demandé à rester et ai proposé d’enregistrer nos échanges. Il prend une pause avant de répondre. « Je viens juste de vous rencontrer. J’accepte, mais dans huit jours. Vous pouvez revenir dans 8 jours ? » Je lui dis oui. Je demande à ce que nous prenions une photo ensemble pour prouver à mes éditeurs chez Rolling Stone que l’entrevue promise a bien eu lieu. « Adelante, » dit-il. Nous nous levons tous de table ensemble et suivons El Chapo dans un des bungalows. Une fois à l’intérieur, je vois les premières armes lourdes. Un M16 est posé sur un canapé en face du mur blanc neutre contre lequel nous allons prendre la photo. Je lui explique que dans un souci d’authentification, il serait mieux que nous nous serrions la main, en regardant la caméra mais sans sourire. Il obtempère. La photo est prise avec le téléphone d’Alfredo. Il me l’enverra plus tard.

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Batterie Sony vgp-bps13a_s

La version de 4 To est la capacité la plus élevée pour ce genre de disque portable. Elle rivalise avec ce que proposent de nombreux modèles de disques durs externes de bureau dont les disques durs sont physiquement beaucoup plus grands. Ce Seagate est parfait pour ceux qui veulent transporter avec eux l'intégrité de leurs bibliothèques vidéo et musicale.

La taille du nouveau Backup Plus Slim est équivalente à celle des disques durs portables récent tels que le My Passport Ultra de WD (Western Digital). Il s’agit surtout du modèle le plus fin allant jusqu’à 2 To. Bien qu’il soit un peu plus épais, le Backup Plus est pour sa part le premier disque dur aussi compact offrant 4 To d’espace de stockage. Il faut savoir que Seagate propose aussi un Backup Plus Fast de 4 To lui aussi, mais qui intègre deux disques durs au lieu d’un seul.

Comme la plupart des modèles portables, les Backup Plus et Plus Slim sont alimentés via leur port micro USB 3.0 par un câble standard livré avec l’appareil. Ce dernier assure donc l’alimentation et le transfert des données. Lors de notre essai, il a très bien fonctionné sur tous les ports USB 3.0 et 2.0 que nous avons testé. Le boîtier du disque est en aluminium ce qui lui confère à la fois robustesse et légèreté.

Le disque est préformaté en NTFS et fonctionne directement sous Windows. Il est aussi possible de télécharger le pilote NTFS pour Mac afin qu’il fonctionne sur des machines Apple sans reformatage. Et si vous voulez le formater en HFS+ pour qu’il fonctionne nativement sur les Mac, vous avez à disposition un pilote HFS+ pour Windows grâce auquel vous pourrez utiliser le disque dur externe "formaté Mac" sur une machine Windows.Avec le Elite x3, HP souhaite proposer aux professionnels un smartphone performant et polyvalent sous Windows 10.Alors que les parts de marché de Microsoft dans le domaine des smartphones ne semblent pas vouloir grimper, la firme se devait de proposer autre chose que ses Lumia. C’est désormais chose faite grâce à HP qui a profité du MWC 2016 pour dévoiler le Elite x3. Avec ce produit, les deux sociétés s’adressent avant tout aux professionnels à la recherche d’une solution complète.

Le mélange entre smartphone, tablette et PC
Le HP Elite x3 est un grand smartphone de 6 pouces fonctionnant sous Windows 10 Mobile. Outre mêler les mondes du smartphone et des tablettes avec cette grande taille, le terminal est compatible avec la fonctionnalité Continuum et propose ainsi de se transformer en PC fixe ou portable. Il suffira pour cela de le docker au choix sur un dock HP (ports Ethernet et USB) pour déporter l’affichage sur un écran ou au HP Mobile Extender, une sorte d’ordinateur portable sans composants internes doté d’un écran plat de 12,5″, d’un clavier et d’une batterie.

Quatre jours plus tard, le 2 Octobre, El Alto, Espinoza, Kate et moi-même montons à bord d’un vol charter auto-financé à partir de d’un aéroport de la région de Los Angeles pour une ville au centre du Mexique. Après l’atterrissage, un chauffeur de l’hôtel nous prend en minibus et nous conduit à l’hôtel qu’on nous avait conseillé de réserver. Méfiant envers tous les êtres vivants ou objets autour de moi, je scanne les voitures et leurs chauffeurs, les mères, les nourrissons en poussettes, les grands-mères, les paysans dans la rue, les toits du bâtiment, les rideaux aux fenêtres. Je regarde le ciel en quête d’hélicoptères. Il ne fait aucun doute dans mon esprit, que le DEA et le gouvernement mexicain ont surveillé chacun de nos mouvements. Depuis le moment où Kate était devenue visible avec son Tweet de Janvier 2012 au début de nos négociations cryptées avec El Chapo, j’ai été avais été déconcerté par sa volonté de prendre le risque de notre visite. Si Kate était surveillée, alors tous ceux qui étaient sur le même vol avec elle, devaient l’être. Je ne vois aucun espion mais je me doute qu’ils sont là, tout près.

A travers le pare-brise, alors que nous approchons de l’hôtel, je vois sur le trottoir un homme, la quarantaine, vêtu de façon décontractée, montrer son chemin à notre chauffeur tout en composant un numéro sur son téléphone portable. C’est Alonzo, j’allais l’apprendre, qui est un associé d’El Chapo.
Nous récupérons nos bagages et quittons le mini-van. Presque immédiatement, le trafic autour du point de ramassage se dissipe. Hors de ma vue, quelqu’un bloque les rues avoisinantes. Puis, un convoi solitaire de SUV apparaît en face de notre hôtel. Alonzo nous demande d’abandonner nos appareils électroniques et de les laisser derrière – téléphones portables, ordinateurs, etc. J’avais laissé le mien à Los Angeles, ayant anticipé cette demande.
Mes collègues donnent les leurs au guichet de l’hôtel. Nous sommes emmenés dans les véhicules. Alonzo porte un fusil de chasse, mes collègues et moi derrière lui. Alonzo et le pilote parlent rapide et silencieusement en espagnol.
Mon espagnol est mauvais. La journée, je m’en tiens bien souvent aux bonjours et au revoirs (hola et adios). Le nuit, avec quelques verres dans le nez, je peux m’en sortir, parler lentement et écouter. La conversation sur les sièges avant ne semble aucunement menaçante, juste un échange coopératif pour organiser la logistique de notre voyage. Tout au long de l’heure et demie de route en dehors de la ville, à travers les terres agricoles, les deux hommes reçoivent de fréquents messages sur leurs BlackBerry – peut-être des consignes pour notre itinéraire pour garder notre convoi en sécurité.

A chaque message reçu, l’aiguille du compteur de vitesse grimpe. Nous allons à plus de 100 miles à l’heure. J’aime la vitesse. Mais pas quand ce n’est pas moi qui suis au volant. Pour me calmer, je me dis que j’ai toutes les raisons de mémoriser l’itinéraire de notre voyage. C’est sur quoi j’essaie de me concentrer et non pas sur les échanges entre les deux étrangers qui nous conduisent.
Nous arrivons sur un aérodrome à la piste boueuse. Les gardes du corps en costume se tiennent à côté de deux avions monomoteurs à hélice 6 places. Ce n’est que lorsque l’on monte à bord de l’un des deux avions que je me rends compte que notre pilote est le fils d’El Chapo, Alfredo Guzmán, 29 ans. Il monte à côté de moi, choisit parmi notre escorte personnelle d’aller pour voir son père avec nous. Il est beau, maigre et bien habillé, avec une montre-bracelet qui pourrait valoir plus que tout l’argent stocké par les banques centrales de la plupart des États-nations. Il a une putain de montre-bracelet.

Les avions décollent, et nous voyageons environ deux heures, tels deux oiseaux rebondissant côte à côte au-dessus de la jungle montagneuse. Je réalise une fois de plus tous les risques que prend El Chapo en nous recevant. Nous n’avions pas les yeux bandés, et tout voyageur expérimenté aurait pu être en mesure de repérer une série de points, qui, par triangulation auraient permis de retracer notre itinéraire. Mais grâce à sa foi en Kate, qu’il n’avait pourtant jamais connue qu’à travers des lettres ou par BlackBerry Messenger, nous bénéficions d’une confiance totalement inhabituelle de sa part.

Je demande à Alfredo comment il peut être sûr que nous ne sommes pas suivis ou surveillés. Il sourit (je note que ses yeux ne cliquent pas beaucoup) et me montre la commande rouge du brouilleur de radar, sur la tableau de bord de l’avion. «Ce bouton bloque la couverture radar au sol, » dit-il. Il ajoute qu’ils ont une taupe à l’intérieur qui les prévient lorsque l’avion de surveillance en haute altitude de l’armée est déployé. Il est certain que nous ne sommes pas surveillés. Avec Kate aidant à la traduction, nous bavardons pendant tout le vol. Je fais très attention à ne rien dire qui pourrait gâcher l’accueil que son père nous réserve avant même que nous ne soyons arrivés.

Après deux heures d’avion, nous amorçons la descente au cÅ“ur des montagnes pour atterrir au niveau de la mer. Le pilote utilise son téléphone crypté pour contacter du monde au sol. J’ai l’impression que les militaires sont en train de renforcer les opérations dans la zone de recherche. Notre piste d’atterrissage semble être soudainement devenue dangereuse. Après quelques minutes de discussion avec le sol et des tours en rond à basse altitude, nous trouvons une piste alternative où deux SUV attendent dans l’ombre d’une rangée d’arbres, et nous posons. Le vol a été assez chaotique pour que nous ayons tous bu quelques gorgées de tequila Honor, une nouvelle marque que Kate vend. Je descends de l’avion, j’avance d’un pas léger, en mesurant chacun de mes gestes, vers les véhicules qui nous attendent. Je jette mon barda à l’arrière d’un des SUV ouverts et me rends derrière les arbres pour pisser. La queue à la main, je me dis que je tiens là une partie bien vulnérable de mon corps face aux couteaux de narcos irrationnels ; je lui accorde un profond regard avant de la rentrer dans mon pantalon.

« Notre piste d’atterrissage semble être soudainement devenue dangereuse. »
Espinoza avait subi il y a peu une lourde chirurgie. Il s’est étiré, a réajusté son corset chirurgical, l’exposant à tous. J’ai eu peur qu’un de nos hôtes ne confonde le corset avec un dispositif qui aurait contenu une puce ou un tracker. Alors que tous les yeux sont rivés sur lui, Espinoza ajuste méthodiquement le velcro autour de son ventre, relève doucement la tête et répond aux regards suspicieux par son plus beau sourire. « Chirurgie du dos », dit-il en espagnol. La situation s’apaise instantanément.
Nous avançons dans la jungle, à travers la montagne, dans un convoi de deux camions, traversant rivière sur rivière pendant 7 longues heures. Espinoza et El Alto sont avec le pilote dans le premier véhicule, Kate et moi-même sommes avec Alonzo et Alfredo dans le camion de derrière. Parfois la jungle s’ouvre sur de vastes champs, puis se referme à nouveau sur nous. Tandis que nous prenons de l’altitude, des panneaux indiquent des noms de villages. Et alors que nous semblons arriver aux portes d’Oz, le plus haut sommet visible depuis là où nous nous trouvons, nous arrivons à un check point militaire. Deux soldats du gouvernement en uniforme, armes au poing, s’approchent de notre véhicule. Alfredo baisse la fenêtre passager ; les soldats reculent, avec un air embarrassé, puis nous laissent passer. Wow, c’est donc ça le pouvoir d’un des visages de Guzman ? Et la corruption de toute une institution ? Cela signifie-t-il que nous approchons de notre homme ?

« Wow, c’est donc ça le pouvoir d’un des visages de Guzman ? Et la corruption de toute une institution ? »
En fait, il a fallu encore quelques heures de jungle avant d’avoir un signe indiquant qu’on se rapprochait. Des étrangers sont apparus, comme sortis de nulle part, sur la piste boueuse, faisant un point avec nos pilotes et échangeant des appareils radio. Les téléphones sont inutiles ici, j’imagine qu’il y a des antennes radio à différents points élevés pour rendre possibles leurs communications internes.

Nous étions partis de Los Angeles à 7 heures du matin. A 21h, heure du tableau de bord du véhicule, nous arrivons dans une clairière où plusieurs SUV sont garés. Une petite équipe d’hommes semble nous attendre. Sur un tertre proche, j’aperçois quelques vieux bungalows. Je sors du camion, cherchant l’approbation de mes hôtes pour aller récupérer mon sac dans le coffre. On m’en donne l’autorisation. Je le récupère. Et alors que je le sors du coffre… il est là. Juste derrière le camion. Le fugitif le plus célèbre du monde : El Chapo. En un clin d’œil, mon esprit fait le tour des centaines de photos et articles le concernant. Aucun doute, c’est bien lui. Il porte une chemise en soie à motifs sur des jeans noir et semble incroyablement soigné et en bonne santé pour un homme en fuite. Il ouvre la porte de Kate et la salue comme si c’était sa fille qui revenait après de longues études. Il semble important pour lui de témoigner son affection en personne, ce qu’il n’avait pu faire jusqu’alors que de très loin. Après l’avoir saluée, il se tourne vers moi avec un sourire hospitalier et me tend la main. Je la lui serre. Il me tire vers lui dans une embrassade amicale et m’adresse une longue phrase d’accueil dans un espagnol trop rapide pour mes oreilles. Je reprends mes esprits, le temps de lui expliquer en mauvais espagnol que Kate sera ma traductrice tout au long de notre rencontre. C’est là qu’il réalise que je n’ai pas compris ce qu’il m’a dit. Il rit avec son équipe d’avoir cru que je parlais espagnol, et de mon émotion passagère qui l’avait laissé s’étaler en présentations alors que je ne comprenais rien.

Posted by: retrouve3 at 08:18 AM | No Comments | Add Comment
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