July 17, 2016

Batterie Sony vgp-bps13a_s

La version de 4 To est la capacité la plus élevée pour ce genre de disque portable. Elle rivalise avec ce que proposent de nombreux modèles de disques durs externes de bureau dont les disques durs sont physiquement beaucoup plus grands. Ce Seagate est parfait pour ceux qui veulent transporter avec eux l'intégrité de leurs bibliothèques vidéo et musicale.

La taille du nouveau Backup Plus Slim est équivalente à celle des disques durs portables récent tels que le My Passport Ultra de WD (Western Digital). Il s’agit surtout du modèle le plus fin allant jusqu’à 2 To. Bien qu’il soit un peu plus épais, le Backup Plus est pour sa part le premier disque dur aussi compact offrant 4 To d’espace de stockage. Il faut savoir que Seagate propose aussi un Backup Plus Fast de 4 To lui aussi, mais qui intègre deux disques durs au lieu d’un seul.

Comme la plupart des modèles portables, les Backup Plus et Plus Slim sont alimentés via leur port micro USB 3.0 par un câble standard livré avec l’appareil. Ce dernier assure donc l’alimentation et le transfert des données. Lors de notre essai, il a très bien fonctionné sur tous les ports USB 3.0 et 2.0 que nous avons testé. Le boîtier du disque est en aluminium ce qui lui confère à la fois robustesse et légèreté.

Le disque est préformaté en NTFS et fonctionne directement sous Windows. Il est aussi possible de télécharger le pilote NTFS pour Mac afin qu’il fonctionne sur des machines Apple sans reformatage. Et si vous voulez le formater en HFS+ pour qu’il fonctionne nativement sur les Mac, vous avez à disposition un pilote HFS+ pour Windows grâce auquel vous pourrez utiliser le disque dur externe "formaté Mac" sur une machine Windows.Avec le Elite x3, HP souhaite proposer aux professionnels un smartphone performant et polyvalent sous Windows 10.Alors que les parts de marché de Microsoft dans le domaine des smartphones ne semblent pas vouloir grimper, la firme se devait de proposer autre chose que ses Lumia. C’est désormais chose faite grâce à HP qui a profité du MWC 2016 pour dévoiler le Elite x3. Avec ce produit, les deux sociétés s’adressent avant tout aux professionnels à la recherche d’une solution complète.

Le mélange entre smartphone, tablette et PC
Le HP Elite x3 est un grand smartphone de 6 pouces fonctionnant sous Windows 10 Mobile. Outre mêler les mondes du smartphone et des tablettes avec cette grande taille, le terminal est compatible avec la fonctionnalité Continuum et propose ainsi de se transformer en PC fixe ou portable. Il suffira pour cela de le docker au choix sur un dock HP (ports Ethernet et USB) pour déporter l’affichage sur un écran ou au HP Mobile Extender, une sorte d’ordinateur portable sans composants internes doté d’un écran plat de 12,5″, d’un clavier et d’une batterie.

Quatre jours plus tard, le 2 Octobre, El Alto, Espinoza, Kate et moi-même montons à bord d’un vol charter auto-financé à partir de d’un aéroport de la région de Los Angeles pour une ville au centre du Mexique. Après l’atterrissage, un chauffeur de l’hôtel nous prend en minibus et nous conduit à l’hôtel qu’on nous avait conseillé de réserver. Méfiant envers tous les êtres vivants ou objets autour de moi, je scanne les voitures et leurs chauffeurs, les mères, les nourrissons en poussettes, les grands-mères, les paysans dans la rue, les toits du bâtiment, les rideaux aux fenêtres. Je regarde le ciel en quête d’hélicoptères. Il ne fait aucun doute dans mon esprit, que le DEA et le gouvernement mexicain ont surveillé chacun de nos mouvements. Depuis le moment où Kate était devenue visible avec son Tweet de Janvier 2012 au début de nos négociations cryptées avec El Chapo, j’ai été avais été déconcerté par sa volonté de prendre le risque de notre visite. Si Kate était surveillée, alors tous ceux qui étaient sur le même vol avec elle, devaient l’être. Je ne vois aucun espion mais je me doute qu’ils sont là, tout près.

A travers le pare-brise, alors que nous approchons de l’hôtel, je vois sur le trottoir un homme, la quarantaine, vêtu de façon décontractée, montrer son chemin à notre chauffeur tout en composant un numéro sur son téléphone portable. C’est Alonzo, j’allais l’apprendre, qui est un associé d’El Chapo.
Nous récupérons nos bagages et quittons le mini-van. Presque immédiatement, le trafic autour du point de ramassage se dissipe. Hors de ma vue, quelqu’un bloque les rues avoisinantes. Puis, un convoi solitaire de SUV apparaît en face de notre hôtel. Alonzo nous demande d’abandonner nos appareils électroniques et de les laisser derrière – téléphones portables, ordinateurs, etc. J’avais laissé le mien à Los Angeles, ayant anticipé cette demande.
Mes collègues donnent les leurs au guichet de l’hôtel. Nous sommes emmenés dans les véhicules. Alonzo porte un fusil de chasse, mes collègues et moi derrière lui. Alonzo et le pilote parlent rapide et silencieusement en espagnol.
Mon espagnol est mauvais. La journée, je m’en tiens bien souvent aux bonjours et au revoirs (hola et adios). Le nuit, avec quelques verres dans le nez, je peux m’en sortir, parler lentement et écouter. La conversation sur les sièges avant ne semble aucunement menaçante, juste un échange coopératif pour organiser la logistique de notre voyage. Tout au long de l’heure et demie de route en dehors de la ville, à travers les terres agricoles, les deux hommes reçoivent de fréquents messages sur leurs BlackBerry – peut-être des consignes pour notre itinéraire pour garder notre convoi en sécurité.

A chaque message reçu, l’aiguille du compteur de vitesse grimpe. Nous allons à plus de 100 miles à l’heure. J’aime la vitesse. Mais pas quand ce n’est pas moi qui suis au volant. Pour me calmer, je me dis que j’ai toutes les raisons de mémoriser l’itinéraire de notre voyage. C’est sur quoi j’essaie de me concentrer et non pas sur les échanges entre les deux étrangers qui nous conduisent.
Nous arrivons sur un aérodrome à la piste boueuse. Les gardes du corps en costume se tiennent à côté de deux avions monomoteurs à hélice 6 places. Ce n’est que lorsque l’on monte à bord de l’un des deux avions que je me rends compte que notre pilote est le fils d’El Chapo, Alfredo Guzmán, 29 ans. Il monte à côté de moi, choisit parmi notre escorte personnelle d’aller pour voir son père avec nous. Il est beau, maigre et bien habillé, avec une montre-bracelet qui pourrait valoir plus que tout l’argent stocké par les banques centrales de la plupart des États-nations. Il a une putain de montre-bracelet.

Les avions décollent, et nous voyageons environ deux heures, tels deux oiseaux rebondissant côte à côte au-dessus de la jungle montagneuse. Je réalise une fois de plus tous les risques que prend El Chapo en nous recevant. Nous n’avions pas les yeux bandés, et tout voyageur expérimenté aurait pu être en mesure de repérer une série de points, qui, par triangulation auraient permis de retracer notre itinéraire. Mais grâce à sa foi en Kate, qu’il n’avait pourtant jamais connue qu’à travers des lettres ou par BlackBerry Messenger, nous bénéficions d’une confiance totalement inhabituelle de sa part.

Je demande à Alfredo comment il peut être sûr que nous ne sommes pas suivis ou surveillés. Il sourit (je note que ses yeux ne cliquent pas beaucoup) et me montre la commande rouge du brouilleur de radar, sur la tableau de bord de l’avion. «Ce bouton bloque la couverture radar au sol, » dit-il. Il ajoute qu’ils ont une taupe à l’intérieur qui les prévient lorsque l’avion de surveillance en haute altitude de l’armée est déployé. Il est certain que nous ne sommes pas surveillés. Avec Kate aidant à la traduction, nous bavardons pendant tout le vol. Je fais très attention à ne rien dire qui pourrait gâcher l’accueil que son père nous réserve avant même que nous ne soyons arrivés.

Après deux heures d’avion, nous amorçons la descente au cÅ“ur des montagnes pour atterrir au niveau de la mer. Le pilote utilise son téléphone crypté pour contacter du monde au sol. J’ai l’impression que les militaires sont en train de renforcer les opérations dans la zone de recherche. Notre piste d’atterrissage semble être soudainement devenue dangereuse. Après quelques minutes de discussion avec le sol et des tours en rond à basse altitude, nous trouvons une piste alternative où deux SUV attendent dans l’ombre d’une rangée d’arbres, et nous posons. Le vol a été assez chaotique pour que nous ayons tous bu quelques gorgées de tequila Honor, une nouvelle marque que Kate vend. Je descends de l’avion, j’avance d’un pas léger, en mesurant chacun de mes gestes, vers les véhicules qui nous attendent. Je jette mon barda à l’arrière d’un des SUV ouverts et me rends derrière les arbres pour pisser. La queue à la main, je me dis que je tiens là une partie bien vulnérable de mon corps face aux couteaux de narcos irrationnels ; je lui accorde un profond regard avant de la rentrer dans mon pantalon.

« Notre piste d’atterrissage semble être soudainement devenue dangereuse. »
Espinoza avait subi il y a peu une lourde chirurgie. Il s’est étiré, a réajusté son corset chirurgical, l’exposant à tous. J’ai eu peur qu’un de nos hôtes ne confonde le corset avec un dispositif qui aurait contenu une puce ou un tracker. Alors que tous les yeux sont rivés sur lui, Espinoza ajuste méthodiquement le velcro autour de son ventre, relève doucement la tête et répond aux regards suspicieux par son plus beau sourire. « Chirurgie du dos », dit-il en espagnol. La situation s’apaise instantanément.
Nous avançons dans la jungle, à travers la montagne, dans un convoi de deux camions, traversant rivière sur rivière pendant 7 longues heures. Espinoza et El Alto sont avec le pilote dans le premier véhicule, Kate et moi-même sommes avec Alonzo et Alfredo dans le camion de derrière. Parfois la jungle s’ouvre sur de vastes champs, puis se referme à nouveau sur nous. Tandis que nous prenons de l’altitude, des panneaux indiquent des noms de villages. Et alors que nous semblons arriver aux portes d’Oz, le plus haut sommet visible depuis là où nous nous trouvons, nous arrivons à un check point militaire. Deux soldats du gouvernement en uniforme, armes au poing, s’approchent de notre véhicule. Alfredo baisse la fenêtre passager ; les soldats reculent, avec un air embarrassé, puis nous laissent passer. Wow, c’est donc ça le pouvoir d’un des visages de Guzman ? Et la corruption de toute une institution ? Cela signifie-t-il que nous approchons de notre homme ?

« Wow, c’est donc ça le pouvoir d’un des visages de Guzman ? Et la corruption de toute une institution ? »
En fait, il a fallu encore quelques heures de jungle avant d’avoir un signe indiquant qu’on se rapprochait. Des étrangers sont apparus, comme sortis de nulle part, sur la piste boueuse, faisant un point avec nos pilotes et échangeant des appareils radio. Les téléphones sont inutiles ici, j’imagine qu’il y a des antennes radio à différents points élevés pour rendre possibles leurs communications internes.

Nous étions partis de Los Angeles à 7 heures du matin. A 21h, heure du tableau de bord du véhicule, nous arrivons dans une clairière où plusieurs SUV sont garés. Une petite équipe d’hommes semble nous attendre. Sur un tertre proche, j’aperçois quelques vieux bungalows. Je sors du camion, cherchant l’approbation de mes hôtes pour aller récupérer mon sac dans le coffre. On m’en donne l’autorisation. Je le récupère. Et alors que je le sors du coffre… il est là. Juste derrière le camion. Le fugitif le plus célèbre du monde : El Chapo. En un clin d’œil, mon esprit fait le tour des centaines de photos et articles le concernant. Aucun doute, c’est bien lui. Il porte une chemise en soie à motifs sur des jeans noir et semble incroyablement soigné et en bonne santé pour un homme en fuite. Il ouvre la porte de Kate et la salue comme si c’était sa fille qui revenait après de longues études. Il semble important pour lui de témoigner son affection en personne, ce qu’il n’avait pu faire jusqu’alors que de très loin. Après l’avoir saluée, il se tourne vers moi avec un sourire hospitalier et me tend la main. Je la lui serre. Il me tire vers lui dans une embrassade amicale et m’adresse une longue phrase d’accueil dans un espagnol trop rapide pour mes oreilles. Je reprends mes esprits, le temps de lui expliquer en mauvais espagnol que Kate sera ma traductrice tout au long de notre rencontre. C’est là qu’il réalise que je n’ai pas compris ce qu’il m’a dit. Il rit avec son équipe d’avoir cru que je parlais espagnol, et de mon émotion passagère qui l’avait laissé s’étaler en présentations alors que je ne comprenais rien.

Posted by: retrouve3 at 08:18 AM | No Comments | Add Comment
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