January 12, 2017

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Pour nous aider à répondre à la première question, prenons l’exemple donné par René Thom dans Prédire n’est pas expliquer : J’ai ici un carnet et là une boîte. Si je prends un point sur la face de mon carnet et un autre situé sur l’une des surfaces de cette boîte, je peux considérer ce couple de points comme un seul point qui est le produit de deux espaces. Ce point appartiendra à un espace à 4 dimensions. (…) Un couple de points pris dans les deux plans devient un point dans un espace à 4 dimensions.
Par analogie et par approximation – pour laquelle je demande aux puristes un peu de leur indulgence –, cette citation peut devenir : J’ai ici un smartphone et là un ordinateur. Si je prends un pixel sur la face de mon smartphone et un autre situé sur l’écran de cet ordinateur, je peux considérer ce couple de pixels comme un seul pixel qui est le produit de deux espaces. Ce pixel appartiendra à un espace à 4 dimensions. Un couple de pixels pris dans les deux plans devient un pixel dans un espace à 4 dimensions.

AU-DELÀ DES 3 DIMENSIONS
Cette assertion prend toute sa portée quand c’est le même pixel sur les deux plans (c’est-à-dire identique du point de vue informationnel, le même constituant d’une même figure ou d’une même graphie tracée sur les deux écrans), même si le smartphone est à Paris et l’ordinateur à Shanghai. Les néo-objets nous placent donc dans un espace au nombre de dimensions supérieur aux 3 de notre champ intuitif de perception.
Deuxième question : est-ce que les néo-objets se situent dans un espace euclidien ? La question est délicate. Il y a sûrement une différence de nature entre l’espace des coques, des enveloppes des néo-objets (espace classique) et celui des informations qu’ils stockent, émettent, reçoivent, traitent, pour reprendre des mots de Michel Serres. Ici les notions d’angles, de distance, de vecteur, de produit scalaire, toutes caractérisant l’espace euclidien, sont à reconsidérer ; les voisinages aussi. Les cinq axiomes d’Euclide ne conservent pas la même évidence fondatrice. Comme c’est leur part active et substantielle, part numérique, ouverte, distribuée qui en fait distinctivement des néo-objets, nous poserons que leur espace n’est pas euclidien.
Conclusion au terme de cette brève divagation géométrique : les objets classiques s’inscrivent dans un espace euclidien à 3 dimensions ; les néo-objets se situent dans une espace non-euclidien à N dimensions. Or le traitement de l’objet n’est pas indépendant de celui de l’espace où il se situe. La perception de l’espace et la perception de la chose ne font pas deux problèmes distincts, écrivait Maurice Merleau-Ponty.

DANS LA PHYSIQUE D’EINSTEIN
Dans cet espace se posent aussi des questions de relation au temps et de déplacement. Nous épargnerons au lecteur une seconde divagation, en physique cette fois-ci – mais les deux seraient liées –. En faisant bref, nous constatons que les informations produites et traitées par les néo-objets sont ubiquitaires et se déplacent à des vitesses proches de celle de la lumière, aussi nos notions intuitives d’espace et de temps, de référentiel, sont remises en cause. Nous en concluons que nous nous situons ici plus près de la physique d’Einstein que de celle de Newton.

Nous voici donc transportés, avec les néo-objets, dans des géométries non euclidiennes à plus de 3 dimensions et aux confins de la physique d’Einstein. Rien que ça... Et demain, quand la convergence NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives, ndlr) aura progressé au cÅ“ur des objets du quotidien, la physique quantique viendra supplanter la physique classique dans la conception, donc le design des objets qui nous entoureront.
Or la géométrie euclidienne est un cas limite, donc particulier, des géométries non euclidiennes, hyperboliques, elliptiques, etc. ; la physique de Newton est un cas particulier de la physique d’Einstein, où l’on réduit les vitesses de déplacement ou de transformation. Nous savons aussi que les lois de la physique classique peuvent être déduites avec une bonne approximation des lois de la physique quantique et que, de ce fait, la plus ancienne peut être considérée comme un cas particulier de la plus récente.

Tout cela nous invite à reconsidérer notre vision de l'univers des objets et nous conduit à penser désormais les objets classiques comme des cas particuliers des néo-objets. Cela modifie complètement la vision de la nouvelle industrie : les néo-objets ne seront pas appréhendés comme des objets classiques augmentés ; les objets classiques seront vus comme des néo-objets restreints.
On peut en tirer diverses implications pour la conception des objets, donc leur design. A suivre...
Alain Cadix, chargé de la Mission Design auprès des ministères du Redressement productif et de la Culture.
Start-up, méthodes agiles, entreprenariat, tout le monde en parle, mais qui cela concerne-t-il vraiment ? Au-delà de l’effet de mode, quelle est la proportion de jeunes réellement tentés par ces nouvelles manières de travailler ? Le cabinet Universum, qui interroge chaque année près d’un million d’étudiants dans 54 pays, apporte de premiers éléments de réponse.

LES JEUNES FRANÇAIS : MOINS NOMBREUX OU MOINS MÂTURES ?
Ainsi, on sait désormais l’ampleur du phénomène : il concerne plus d’un dixième des étudiants d’écoles d’ingénieur ou de commerce. Ainsi, 7,8% des jeunes diplômés veulent créer leur entreprise et 4% aimeraient rejoindre une start-up. Le mouvement concerne un peu moins la France que d’autres pays, puisque seulement 9,3% des jeunes étudiants souhaiteraient y créer une entreprise ou travailler dans une jeune pousse. Les attraits de la grande entreprise, française ou internationale, restent importants pour les jeunes étudiants de l'Hexagone : ils sont 65 % à souhaiter en rejoindre une, une fois leur diplôme en poche.

Que les tenants du french baching n’enclenchent pas trop vite toutefois leurs critiques rabâchées : Universum estime en effet que les profils entrepreneurs sont davantage identifiés chez les jeunes actifs après 3 ans d’expérience que chez les étudiants […] Les plus expérimentés, ayant au moins 10 ans d’expérience professionnelle, sont même les plus disposés à créer leur entreprise. De là à en conclure que c’est la déception de la première expérience qui motive plus d’un créateur d’entreprise... Les DRH des grands groupes made in France devraient prendre conscience de cette donnée au lieu de se féliciter de leurs programmes en direction des hauts potentiels. C’est la matière créative qui s’ennuie et veut quitter l’entreprise classique. Inquiétant !

UN DÉSIR D'AUTONOMIE COMME UNE VAGUE
Au niveau global, les motivations des jeunes attirés par l’entreprenariat sont également révélées par les réponses qu’ils donnent à l’enquête annuelle d’Universum. S’ils choisissent cette voie plutôt que la grande entreprise ou une carrière classique, c’est d’abord parce qu’ils veulent être entrepreneur ou avoir l’esprit créatif. La deuxième attente exprimée est plus paradoxale, puisque les jeunes évoquent le besoin d’un équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée suivie par la volonté d’être autonome ou indépendant.

Comment comprendre cette quête d’une vie équilibrée quand on sait l’implication que requiert le travail dans une start-up ou la création d’entreprise ? Ce que les jeunes diplômés semblent vouloir ne sont pas tant des horaires allégés pour pouvoir mener leur vie comme ils l’entendent qu’une vraie latitude dans leur manière de gérer leur temps. Pourvoir aller au sport en début d’après-midi et reprendre leur travail après. Pouvoir rentrer tôt pour profiter d'une soirée, quitte à reprendre le travail depuis leur ordinateur ensuite. Ce qui est en jeu, c’est la volonté d’être complètement créatif, y compris dans la manière de s’organiser. L’obligation de moyens a vécu pour ces jeunes désireux d’innover. Ils sont d’ores et déjà militants de l’obligation de résultats. Gare aux fausses promesses et aux espoirs déçus. Du 14 au 16 octobre, Sharp Europe organise à Malte la Sharp Inspire Expo 2015, pour présenter tant ses nouveaux produits et services que sa nouvelle stratégie. Les dirigeants du groupe japonais sont notamment revenus sur le repositionnement de Sharp après une difficile restructuration du groupe au niveau mondial il y a quelques mois.Achat Samsung batterie ordinateur portable - fr-batterie-portable.com

UN REPOSITIONNEMENT B2B
L'entreprise a fait le choix à contre-courant de sortir du marché B2C pour étancher les pertes de son activité d'écrans LCD grand public, fortement concurrencée par les coréens Samsung et LG. C’est donc la division B2B, historiquement minoritaire dans le groupe mais dont la profitabilité n'a pas baissé, qui représente désormais 90% de ses activités de produits finis en Europe, d’après le président de Sharp Electronics Europe, Ted Kawamura. Elle se concentre sur trois activités : les imprimantes multifonctions, les écrans d’affichage professionnels et les panneaux solaires.

Posted by: retrouve3 at 06:37 AM | No Comments | Add Comment
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