April 25, 2017

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En 2011, la loi Lagarde a renforcé la protection des consommateurs souscrivant des crédits à la consommation. Cette loi a entraîné une plus grande complexité des procédures avec production de davantage de documents aussi bien d'engagements que d'informations. Franfinance (groupe Société Générale) a réagi à ses obligations nouvelles par la dématérialisation totale des procédures, une première en France. « De 8-10 pages dans le dossier de souscription, nous sommes passés, selon les cas, jusqu'à 30 voire 45 pages » indique Gérard Touati, DG de Franfinance. Or les crédits à la consommation concernent en général des montants de l'ordre de 400 à 600 euros et sont souscrits sur le lieu de vente où le vendeur l'associe au produit désiré par le consommateur.

Gagner du temps sur la souscription d'un crédit améliore la performance commerciale des vendeurs qui peuvent rencontrer davantage de clients. Ceux-ci sont, de plus, moins rebutés par la lenteur et la lourdeur de la procédure. Plaire à la fois au vendeur, prescripteur de crédit, et au consommateur permet d'accroître la part de marché de l'organisme de crédit. Franfinance a choisi d'opter pour la dématérialisation totale afin de relever ce défi. Au final, la transaction peut passer de 20 à 10 minutes. Le process traditionnel comprend l'usage d'un site web et d'un scanner. Le consommateur fournit ses documents justificatifs (justificatif de revenu, carte d'identité, justificatif de domicile, RIB...) qui sont scannés. Puis le vendeur-prescripteur remplit un dossier en ligne et, en cas d'acceptation du dossier selon un système de scoring, imprime la proposition de crédit qui doit ensuite être signée sur chaque page par le client. Le dossier est après coup envoyé par le vendeur à l'organisme de crédit pour qu'il soit payé par celui-ci tandis que le consommateur emporte le produit qu'il vient d'acquérir.

Si le client l'accepte et s'il dispose d'un téléphone mobile et/ou d'une adresse mail, il peut, dans les magasins partenaires de Franfinance, désormais dématérialiser toute la procédure. Les documents ne sont alors pas imprimés mais signés électroniquement grâce à un certificat fourni par Dictao qui garantit l'intégrité et l'horodatage des documents. La liasse de documents comporte une signature manuscrite du consommateur numérisée sur une petite palette graphique ajoutée au PC du vendeur (voir photographie). Le consommateur signe cependant un document papier d'une page pour donner son accord à dématérialiser la procédure. Il obtient également par SMS et/ou mail un identifiant et un mot de passe pour se connecter au coffre-fort électronique de Franfinance et pouvoir, comme l'oblige la loi, consulter à tout moment les documents relatifs à son crédit.

Le projet a été conduit sur six mois. « Il s'agissait de réagir au plus vite à la loi Lagarde pour prendre de vitesse nos concurrents et gagner en parts de marché grâce à une meilleure satisfaction des prescripteurs » justifie Gérard Touati. Le coût du projet comme son modèle d'amortissement sont conservés confidentiels. Rémi Vécina, directeur du programme de dématérialisation à la Société Générale, précise : « nous avons développé en méthode agile avec de multiples itérations entre les équipes techniques, commerciales, juridiques, etc. Le système d'information de Franfinance étant parfaitement urbanisé, il s'agissait juste d'ajouter une brique sans rien remettre en cause ». De plus, le système de Franfinance, bien que séparé pour des raisons légales des systèmes d'information des autres entités du groupe, bénéficie de la mutualisation de briques de la Société Générale. C'est par exemple le cas de la GED qui gère le workflow documentatire, bâtie sous EMC Documentum. Pour l'instant, afin de gagner du temps, le coffre-fort électronique est sous-traité à un SaaS. Mais la réinternalisation est prévue à très court terme sur les mêmes technologies que les autres coffres forts électroniques du groupe (mais sans fusion des éventuels différents comptes d'un client à la fois Franfinance et banque de détail, pour des raisons légales).

« Les équipes internes de Franfinance ont fait évoluer le site web de souscription, construit autour d'une application Java qui pilote le scanner et la palette graphique, celles du groupe Société Générale ont apporté la brique Gestion Electronique de Documents utilisée par le back office, et Logica a intégré l'outil avec la signature électronique Dictao » précise Rémi Vécina.Gérard Touati revendique un taux d'utilisation de cette nouvelle procédure de 90% dans les magasins partenaires où elle est disponible. Les 10% restants y renonceraient en général faute de disposer d'une adresse mail et/ou d'un téléphone portable. Suite à l'acquisition, cette année, de Green Hat, IBM affirme qu'il est désormais en mesure de fournir des tests complets pour application mobile aux entreprises qui développent leurs propres apps. Selon Big Blue, c'est la dernière pièce qui lui manquait pour transporter son expertise dans le domaine de l'application middleware vers celui du monde mobile. En clair, IBM veut aider les entreprises à gérer le cycle de vie complet de leurs app mobiles. « Nous sommes dans une position unique, du fait que nous prenons la totalité du projet de développement en considération», a déclaré Leigh Williamson, ingénieur d'IBM Rational, par ailleurs membre de la CTO Team en charge de la stratégie des applications mobiles chez IBM. « Alors que nos concurrents se concentrent sur un domaine unique, nous proposons de prendre les projets de développement dans leur totalité, et tout au long de leur cycle de vie. » IBM conseille à sa base utilisateurs d'opter pour les tests multiples lorsqu'ils créent des applications mobiles, y compris le test manuel des applications, avec des émulateurs et ceux avec des robots. Ces derniers consistent à réaliser des tests automatisés sur un « Cloud périphérique » sur lequel se connectent à un grand nombre d'appareils mobiles.

Plus généralement, selon l'ingénieur, l'objectif principal d'IBM est d'aider les entreprises à tester et à développer des applications afin qu'elles puissent tourner sur de multiples plateformes. En particulier, IBM veut les inciter à développer selon des standards Open Source qui leur permettront une large compatibilité avec les systèmes d'exploitation les plus répandus. En l'occurence, l'entreprise recommande aux entreprises de s'appuyer sur les normes JavaScript et HTML5, car elles garantissent que leurs applications fonctionneront sur des appareils différents.« En matière d'application mobile, des entreprises comme Apple, Google et Microsoft, ont une approche très verticale et elles restent très focalisées sur cette orientation » a déclaré Leigh Williamson. « Notre stratégie consiste à aider les entreprises clientes à construire une passerelle entre ces silos. »

Selon l'ingénieur, le fait qu'IBM se focalise davantage sur la mobilité reflète une forte tendance vers la mobilité sur le marché technologique dans son ensemble, comme en témoigne le succès des smartphones et des tablettes. « L'industrie informatique réalise que tout le monde pourra avoir accès aux données depuis un appareil mobile, que ce soit à partir d'un smartphone, d'une tablette ou d'un ordinateur portable », a t-il encore déclaré. « Si une entreprise ne dispose pas de son canal mobile, elle risque de perdre des clients très rapidement. Mais la question pour elles est de savoir comment ajouter de nouvelles fonctionnalités qui tirent parti de celles que l'on trouve sur les terminaux mobiles, par exemple les appareils photos ou le GPS. Mais aussi, comment le faire sans que cela leur coûte cher ? » Le cabinet d'études a montré que les ventes des processeurs pour PC ont progressé doucement en 2011. Intel conserve sa suprématie en la matière.

Selon IDC, les ventes de processeurs pour PC ont progressé de 3,6% en volume l'an dernier par rapport à 2010. En valeur, la croissance annuelle du marché a atteint 13,2% à 41 Md$. L'écart important entre les progressions des ventes en volume et en valeur tient à la forte hausse du prix moyen des puces proposé aux fabricants OEM. « Ils ont dû s'acquitter d'un tarif supérieur de 9% à celui dont ils bénéficiaient l'année précédente. 2011 est ainsi la seconde année consécutive de forte progression des prix sur le marché mondial des processeurs pour ordinateurs et serveurs X86 », explique Shane Rau, directeur de la recherche en charge des processeurs pour PC chez IDC.Par typologie, ce sont les ventes de puces pour serveurs X86 qui ont connu la plus forte croissance en volume (+9%). Les ventes de processeurs pour PC portables ont crû quant à elles de 3,9%, contre 2,7% pour ceux destinés aux PC de bureau.Sans surprise, Intel reste le leader incontesté du marché des processeurs pour PC dans le monde. En 2011, il s'est adjugé une part de marché globale de 80,1% en baisse de 0,6% sur un an. Celle d'AMD a connu une augmentation de 0,7% pour s'établir à 19,7%. Totalisant 0,2% des ventes de processeurs dans le monde, VIA reste quant à lui un acteur marginal. Le Monde Informatique en partenariat avec IT Days a décidé de vous proposer les 26MinutesIT, des rendez-vous en régions autour d'une dizaine de thématiques IT.

À partir du mois d'avril 2012, retrouvez-nous autour d'un plateau télé de 26 minutes en live sur LeMondeInformatique.fr et en direct des IT Days pour aborder les sujets qui vous intéressent au premier plan. La consumérisation IT, le cloud computing, les nouvelles menaces en sécurité, la chasse au gaspi applicative, la sauvegarde intelligente, la virtualisation... Chaque rendez-vous sera l'occasion de débattre avec un de nos journalistes experts, des DSI et des fournisseurs de solutions informatiques. Durant 26 minutes, nous vous proposerons des échanges, des retours d'expérience et des points de vue de professionnels de l'informatique. 26 minutes de débat sans concession autour d'un thème d'actualité.

Pour notre premier rendez-vous à Lille, le 12 avril 2012 en direct du salon Nord IT Days à EuraTechnologies, le thème abordé sera « quel futur proche pour le cloud ? Depuis deux ans, on assiste à une déferlante du cloud computing qui veut, rappelons-le, qu'un client ne soit plus propriétaire de son infrastructure, mais locataire d'un service rendu par un fournisseur. Et le client paye ce qu'il consomme. De nombreuses études montrent aujourd'hui que la majorité des entreprises font du cloud en allant simplement sur les réseaux sociaux par exemple. Il est fort à parier que, dans un proche avenir, les entreprises iront bien plus loin dans leur stratégie Cloud en déportant des applications « business » et critiques. Pour cela, il y a bien sûr des conditions à remplir pour les fournisseurs de solutions cloud comme, par exemple, assurer l'interopérabilité entre les clouds, garantir la sécurité et la réversibilité des données ou encore identifier leur localisation.

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Posted by: retrouve3 at 05:29 AM | No Comments | Add Comment
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