May 23, 2017

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Dans ces nouveaux établissements branchés de la capitale, la carte et la décoration intérieure ont un point commun : la simplicité. Ce qui est important dans notre bar, c’est ce que tout soit épuré. La décoration est simple et nous n’avons pas un grand choix de cafés différents. Ce n’est pas l’objectif. Nous proposons aussi quelques thés et quelques pâtisseries faites maison, explique Jan, 24 ans, qui a ouvert le Mok au bout de la rue Dansaert. Un établissement qui a la particularité de torréfier lui-même le café servi sur place.À l’instar du Kaffabar, le Mok s’est rapidement constitué une clientèle, ne désemplissant plus depuis son ouverture.Ce vendredi après-midi, Valérie et Laura, 25 et 28 ans, ne cachaient pas leur satisfaction d’y boire leur cappuccino. On habite dans les environs et le bar est super chouette, expliquent les deux jeunes femmes. J’aime beaucoup le design, indique, plus loin, Ula, une cliente de 30 ans installée à côté d’une armoire de couleur noire pleine de plantes et de paquets de cafés. Autour d’elle, quelques petites tables en bois sont disposées dans une salle lumineuse aux murs blancs.

Cette vague de bars à cafés, dont la tranche des 20-40 ans constitue la grande majorité de la clientèle, se concentre principalement à Bruxelles-ville, Saint-Gilles et Ixelles. Dans le centre-ville, le Yuka Expresso Bar (boulevard Anspach), My Litte Cup (rue de la Croix de Fer), Corica (rue du Marché aux Poulets) ou encore le Cafe Velvet (quai au Bois à Brûler) sont ainsi quelques-unes de ces nouvelles adresses incontournables pour les amateurs de la capitale.Un thème est revenu de façon insistante dans les débats d’idées de l’année écoulée : la révolution numérique. Dans nos manières de consommer l’information, d’agir comme citoyen ou de vivre au quotidien, le Web a changé la donne. Et des questions se posent : peut-on donner des points à son médecin sur Internet ? Faut-il endiguer l’anarchie sur les réseaux sociaux ?… Rétrospective.Nous serions entrés dans l’ère de la post-vérité. Des moyens existent pour lutter contre la désinformation. Pour certains, Facebook et Google contrôleraient alors la réalité.

Guillaume Chevillon, économètre statisticien, professeur à l’ESSEC Business School:Les réseaux sociaux, via leurs algorithmes, nous ciblent et ne nous font parvenir que les informations qui nous conforteront dans nos opinions. Des moyens existent pour contrer cette simplification et désinformation.Pas question de réglementer les réseaux sociaux. Il vaut mieux que nous soyons confrontés à des informations contradictoires, des nouvelles qui contredisent nos croyances… jusqu’à acquérir un esprit critique.La différence entre le vrai et le faux n’a jamais été aussi difficile à établir. Quelles garanties avons-nous sur le fondement, la fiabilité ou l’exactitude de ce que nos connexions nous proposent ? Le 22 février 2016, Luc de Brabandere, mathématicien, entrepreneur et philosophe d’entreprise, lançait une série d’opinions pour éclairer et secouer les gentils utilisateurs d’Internet. Plus nous sommes ‘connectés’, plus nous sommes déconnectés de la réalité du monde physique […] L’informatique fait écran… Des mois après, les mensonges de la campagne du Brexit et de l’élection de Trump ont montré combien son propos vise juste.

Un texte intitulé Un ordinateur n’a pas d’idées (27/8/16) avançait que si AlphaGo a battu le champion du monde au jeu de Go, l’homme n’a pas trouvé plus fort que lui pour autant. Un ordinateur ne peut émettre de jugement de valeur, il n’a pas de sentiments. Il peut reconnaître une chanson, mais ne peut la trouver belle. Dans Vous avez dit algorithme ? (24/09/16), le philosophe vise la stratégie des géants d’Internet : que nous soyons addict. Leurs outils ? Ces algorithmes qui vont façonner le XXIe siècle, programmés pour que nous ne puissions plus nous en passer. Un instrument de pouvoir comme rarement il y en a eu sur la Terre.L’opinion Nostradamus et le big data (24/10/16) expose que les capacités de stockage informatique quasi illimitées sur le passé et le présent ne sont guère utiles pour penser le futur. Sur une planète hyperconnectée, toute action entraîne instantanément des réactions et les réseaux sociaux sont une somme de boucles étranges et imprévisibles. Il conclut qu’Internet est le plus grand défi jamais posé à nos démocraties. Dans Internet au-dessus des Etats (12/12/16), il explique en quoi le Web n’est ni un espace public, ni écologique, ni transparent, ni neutre, ni gratuit…

Patients, évaluez votre médecin comme un resto ! Venu des Etats-Unis, un tel site peut accueillir des remarques très véhémentes comme des (auto-)louanges démesurées. Utiles ou trompeuses ?Nous voulons simplement étendre le bouche-à-oreille. On connaît et on partage tous ces interpellations : ‘Dis, tu ne connaîtrais pas un bon ostéo ?’ Ce site ne fait que reprendre sur Internet ce qui existe dans la ‘vraie vie’ : échanger les avis et des conseils sur son médecin avec le plus grand nombre.Quand vous choisissez un restaurant, vous regardez les avis sans, pour autant, vous laisser influencer par eux. Seulement, en ce qui concerne des patients et leurs médecins, je pense que les choses sont un peu plus sensibles… Là, je crois que quelqu’un qui lit un avis négatif sur un site sera quand même réticent à aller consulter ce professionnel en toute confiance. Et même les avis positifs nous posent problème, car c’est une forme de publicité déguisée alors que la pub est interdite dans notre profession. Et puis comme rien n’est vérifié, tout commentaire est la porte ouverte aux abus.

Le phénomène Pokémon Go est né début juillet. Pour Virginie Maurin, auteure du blog d’une maman (im)parfaite, ce jeu virtuel paraissait d’abord suspect. Mais, ensuite, elle s’y est mise, et elle a trouvé de bonnes raisons de partir à la chasse aux petits monstres de poche. C’est un des rares jeux vidéo qui nous encouragent à la marche, écrivait-elle. Le jeu fait appel à la mémoire, à l’intelligence… et il permet le développement intellectuel de l’enfant (et de l’adulte).De son côté, Marcel Sel, polémiste bruxellois, piquait une grosse colère : Pikachu a toujours raison, un point, c’est tout ! Y compris pour bazarder des millénaires d’organisation de l’espace commun… Pikachu, c’est Erdogan, mais en beaucoup plus subtil. En s’arrogeant le monde comme espace de jeu, Niantic (le développeur) et Nintendo rompent les règles élémentaires de disposition de l’espace public. Toute manifestation requiert une autorisation. Toute nécessité de recourir à des forces de sécurité suppose une participation au financement de celles-ci. […] Lorsque vous voulez réserver un musée pour un événement quelconque, vous réglez les frais. Si vous souhaitez bloquer une rue pour une braderie, vous organisez cela à l’avance avec la police et, le cas échéant, vous versez un écot à la commune. Ici, rien de tout cela. Niantic a décidé que les lieux publics, tous les lieux publics, lui appartenaient. C’est la World Company, au sens littéral du terme. Un affront définitif à la propriété privée et publique.

Pour le penseur italien Maurizio Ferraris, il est difficile de ne pas répondre, même en pleine nuit, à l’appel du portable. Après avoir échangé avec lui de nombreux mails, nous pouvons en effet affirmer que c’est un homme connecté, qui réagit très rapidement aux sollicitations électroniques. Comme quoi, les philosophes partent le plus souvent de leur propre expérience.Il ne faut pas s’étonner si l’on est mobilisé par l’appel du portable, nous disait-il, dans un grand entretien paru le samedi 3 décembre. Cette disponibilité à la mobilisation révèle quelque chose de profondément ancré dans notre nature humaine. N’oublions pas que nos ancêtres passaient leur temps à courir dans la savane, non à discourir sur la métaphysique.Il faudrait dès lors abandonner cette image idyllique de l’humanité qui sait ce qu’elle veut. Aujourd’hui, nous devons constater qu’il semble que cela nous plaise d’être persécutés. L’appel du portable nous dérange mais, néanmoins, nous aimons cet appel.

Non content de constater que nous sommes enclins à nous montrer disponibles à la mobilisation, Maurizio Ferraris promeut une philosophie pratique pour le Web : Il ne s’agit pas de céder à de simples transpositions, en se contentant par exemple de numériser les livres et les universités. Je pense davantage à la création d’institutions inédites, sous le signe de l’impératif kantien ‘ose savoir’.Enfin, même s’il reste pas mal de boulot, il se montre plutôt optimiste: Pensez qu’au fond, le fait que tout le monde peut donner son propre avis, c’est la réalisation de la démocratie directe rêvée par Rousseau. Il faut cependant être conscient de l’immense responsabilité qu’implique cette démocratie directe. Et, évidemment, l’humanité n’est pas encore à la hauteur de cette tâche. Mais c’est précisément sa véritable tâche : au moment où il y aura une démocratie directe qui exprimera des idéaux de justice et de solidarité, nous aurons réalisé la tâche de toute l’histoire humaine. Et, aujourd’hui, nous arrivons à un moment important dans le parcours qu’il reste à effectuer.

Le crépuscule du journalisme centré sur l’écrit, format papier ou Web, cède la place à un discours politique émotionnel et sur-simplifié, à une participation politique mal informée et, bien entendu, à toujours plus de démagogie dans le monde. Une opinion de Hossen Derakhshan, auteur irano-américain, journaliste et analyste freelance.Accusée sur les réseaux sociaux de ne pas avoir porté assistance aux personnes en danger pendant l’attentat de Nice, une restauratrice vit l’enfer. Mais était-ce le rôle des internautes de la pointer du doigt, sans lui laisser la moindre chance de s’expliquer? Une opinion de Karim Ben Younes, sociologue des Assaillis par des flux de commentaires parfois déplacés, les sites d'information cherchent un nouveau modèle. Certains écartent toutes les réactions. D'autres font le pari d'en réguler l'accès pour tenter d'élever le débat. A quoi bon laisser la possibilité de commenter nos articles, si le débat se déplace sur les réseaux sociaux ? Et puis, nous privilégions aussi d’autres outils qui permettent des échanges constructifs avec nos lecteurs. Philippe Messeiller, rédacteur en chef adjoint du quotidien suisse Le Matin et responsable du Matin.ch:

Il ne faut pas supprimer les commentaires mais contrôler l’accès pour favoriser un débat constructif. Au Matin nous ne voulons plus être le café du commerce mais susciter de réelles discussions. Un thème est revenu de façon insistante dans les débats d’idées de l’année écoulée : la révolution numérique. Dans nos manières de consommer l’information, d’agir comme citoyen ou de vivre au quotidien, le Web a changé la donne. Et des questions se posent : peut-on donner des points à son médecin sur Internet ? Faut-il endiguer l’anarchie sur les réseaux sociaux ?… Rétrospective.Nous serions entrés dans l’ère de la post-vérité. Des moyens existent pour lutter contre la désinformation. Pour certains, Facebook et Google contrôleraient alors la réalité.Guillaume Chevillon, économètre statisticien, professeur à l’ESSEC Business School:Les réseaux sociaux, via leurs algorithmes, nous ciblent et ne nous font parvenir que les informations qui nous conforteront dans nos opinions. Des moyens existent pour contrer cette simplification et désinformation.Pas question de réglementer les réseaux sociaux. Il vaut mieux que nous soyons confrontés à des informations contradictoires, des nouvelles qui contredisent nos croyances… jusqu’à acquérir un esprit critique.

  1. http://dovendosi.blogpage.eu/
  2. http://dovendosi.cafeblog.hu/
  3. http://en.donkr.com/blog/dovendosi

Posted by: retrouve3 at 03:55 AM | No Comments | Add Comment
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